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Informations « santé » en Inde, séminaire Ashtanga Yoga en Inde (Mahābalipuram)

Un Yoguin averti en valant (au moins) deux, vous pourrez partir le cœur léger et l’âme joyeuse en toute sécurité et ainsi profiter de votre séjour en Inde du Sud, une découverte pleine de fragrances, de couleurs, de sons…

Aucun vaccin n’est obligatoire pour le sous-continent indien (ce qui ne dispense pas, bien sûr, le voyageur d’être à jour de ses vaccinations).

Pharmacie de voyage, kit de base

Pharmacie de voyage, kit de base

Si vous avez un traitement en cours, n’oubliez pas vos médicaments. Vous pouvez emporter une pharmacie de base d’urgence, qui contiendra des pansements, des antalgiques, des anti-diarrhéiques, des laxatifs, des médicaments contre les rhumes et les angines, de la vitamine C. Méfiez-vous du soleil et de la chaleur, cause d’insolation et de déshydratation. Sur place, il y a de nombreuses pharmacies où on trouve ce qui est nécessaire.

Si vous comptez voyager en Inde, la malaria étant en constante évolution, renseignez-vous de sa prophylaxie en fonction de l’itinéraire projeté.

Sante Inde_Moustique

Piqûres de moustique

Comment se protéger des piqûres de moustiques vecteurs du chikungunya ?

La protection individuelle passe par des moyens concrets et chimiques.

A partir de 17.45h, portez des vêtements longs et protégez-vous les pieds et les chevilles.

L’imprégnation des vêtements par un répulsif est recommandée. Certains répulsifs peuvent également être appliqués sur la peau. On veillera à les appliquer régulièrement (en fonction du produit, toutes les 4 à 6 heures). Pour les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 3 mois, procurez-vous une moustiquaire de berceau, si possible imprégnée d’insecticide, c’est le seul moyen de protection efficace.

 

Vous trouverez sur place des produits sous forme de lotions ou sprays contre les moustiques, ainsi que des crèmes solaires. 

 

L’eau :

  • Toujours boire de l’eau en bouteille dont le bouchon est bien scellé.
  • Boire des boissons chaudes comme le « tchaî » 

Pour les autres maladies :

A Mahābalipuram, il y a plusieurs médecins qui pratiquent la médecine occidentale et depuis l’an passé il y a un médecin 
Ayur-védique. Il y a aussi un petit Hôpital « Suradeep Hospital » situé 15, Thirukumam Street, et à 20 km, sur la route de Chennai (Madras) vous trouverez, un grand hôpital ultra moderne (à préférer). 

La turista (La diarrhée)

Elle s’attrape, en général, par de l’eau ou des aliments contenant des bactéries relativement banales. 
Quelques conseils et de bons médicaments dans une pharmacie de voyage sont très utiles. La prévention reste la méthode la plus meilleure.

  • La première réaction, c’est de boire de l’eau propre légèrement salée, achetée en bouteille, scellée au goulot pour éviter la déshydratation.
  • Gélules de charbon de bois.
  • Si insuffisant, prenez de l’ Immodium, si celui-ci reste sans effet, alors passez aux antibiotiques de type « Fluroquinolone ».

Si une affection survient au retour ?

Les cas les plus fréquents sont :

  • les troubles gastro-intestinaux
  • Les infections cutanées
  • Les fièvres ou un état grippal

Dans tous les cas, si les symptômes persistent ou s’aggravent ne pas oublier de dire à votre médecin que vous revenez d’un séjour en Asie.

 Sur ce sujet, vous pouvez consulter les sites :

Autres informations complémentaires :

  • Informations voyage, « avion » et « transfert »
  • Le « Visa »
  • Trouver un « hôtel » à  Mahābalipuram
  • La « Cuisine indienne »
  • « Photos » Inde
  • Conseils vestimentaires

Thanjavur

Thanjavur (Tanjore) est une ville de l’État du Tamil Nadu à quelque 400 km au sud de Chennai sur la rive sud de la Cauvery. Thanjavur est célèbre pour sa peinture en relief qui porte son nom, les œuvres représentent essentiellement les divinités de la mythologie hindoue. Krishna qui est représenté avec la peau blanche alors que traditionnellement elle est bleue foncée. La mise en œuvre ressemble à celle des Icônes grecques. Figurant au patrimoine mondial de l’Unesco le temple de Brihadesvara, appelé aussi le temple de Rājarājeshvaram, de style drāvidien est magnifique.

Après l’entrée dans la cour intérieure se trouve un imposant Nandi, le taureau, célèbre monture de Shiva, de 6m de long & 3m de haut, en granit noir.

Les sculptures en granit et bronze de son musée valent le détour ainsi qu’une visite à la bibliothèque et au palais.

La région de Tanjore est riche en histoire, c’est une terre de temples dont un grand nombre sont très anciens.

A 275 km au sud de Mahābalipuram et à 171 km au sud de Pondichéry

Dans les environs de Tanjore, il y a de nombreux Temples très intéressants à voir entre autres à Gangaikondacholapuram, Kumbakonam, Darasuram et Swamimalai, où il y a aussi les fameuses fonderies de bronze, dites à « la cire perdue », et un musée « Bronze Museum and School of Arts »

Les danses populaires en Inde ou danses folkloriques ethniques

Nous connaissons tous les différentes et merveilleuses danses sacrées classiques indiennes reliées à Shiva, sous sa forme de Nataradja, le roi de la danse.

Il existe aussi de très nombreuses danses villageoises populaires ou sacrées, vivantes et colorées dans toute l’Inde jusqu’aux confins de l’Himalaya. Les spécialistes disent qu’il y a autant de danses folkloriques qu’il y a de langages différents en Inde, c’est peu dire.

J’ai admiré et parfois participé à quelques unes :

Au Ladakh, Tse Shu ou Nagrang, qui est une danse qui sert de prédiction aux oracles et les danses Kabgyat Gustor Gangon Tsedup et les danses masquées (Chams) à Leh en septembre.

Au Sikkim, la « chaam » (danse lamaïste religieuse dans les temples Gompas), la plus connue est le « Tse Chi » qui exprime la vie de Guru Rimpoché, en juillet ; il y a aussi la chaam qui a lieu en début février deux jours avant le Nouvel An tibétain, qui symbolise le combat du bien et du mal.

Au Penjab la Bhangra, à l’origine une danse folklorique pour célébrer la récolte des moissons, cette pratique a disparu avec la partition 1947. Dans les années 50 fut créée la nouvelle danse folklorique Bhangra, danse d’hommes très énergique. Il existe au Penjab d’autre danses comme : Luddi, Jhummar, Dhamaal, et Gham Luddi.

Au Rajasthan, il existe de nombreuse danses traditionnelles, comme la danse Kalbeliya ou « danse du serpent », la danse avec les pots remplis de feu ou « Chari dance », les pots que ces danseuses portent sur la tête sont une réinterprétation d’une cérémonie qui se déroulait pendant la cérémonie du mariage pour éclairer le visage de la mariée.

Radha & Krishna dancing painting

Radha & Krishna dancing painting

Au Gujarat, « Ghumna » qui signifie « tourner », cette danse de femmes se danse avec des bâtons. « Teratali dance », cette danse interprétée uniquement par des femmes sorte de prière adressée au Dieu Babaramdev (un des noms de Krishna).Elles tiennent entre leurs doigts, et leurs orteils de petites cymbales, « terah », veut dire : treize. La danseuse, assise, a donc, treize cymbales attachées en différents endroits de son corps.

Danseur flok

Au Tamil Nadu, le Kalhaï kûtthu, plus un spectacle d’acrobatie que de la danse. Il est proposé par des troupes d’artistes itinérants accomplissant par exemple des sauts périlleux sur des perches, des échasses. Le Kolâttam, il s’agit d’une pratique villageoise très ancienne, une danse de bâtons que les danseuses entrechoquent selon divers motifs rythmiques. Le Bagavatha nadanam, cette danse religieuse, était exécutée dans le Madapam des temples autour d’une lampe à huile rituelle, dans le but d’honorer le Dieu Krishna.

A Mahābalipuram, lors de votre séjour pour pratiquer l’Ashtanga Yoga en hivers, de fin décembre et pendant le mois de janvier de chaque année vous aurez l’occasion de voir en première partie du spectacle du « Festival de Danse », quelques une de ces expressions folkloriques et colorées.

Voir : Les danses classiques indiennes

Demande de Visa pour l’Inde

Pour votre séminaire d’Ashtanga Yoga en Inde, voici les formalités administratives nécessaires.

Formalités nécessaires en date du 15 mai 2014 :

Il vous faut un passeport en cours de validité (valable au moins 6 mois après la date de départ).
Vous devez obtenir un visa (obligatoire) à demander auprès du Consulat de l’Inde de votre pays.

Visa India

Sur le site du Centre indien de votre pays pour les demandes de Visa

  • Vous pouvez obtenir les formulaires et les remplir via Internet.
  • On vous demandera deux photos d’identité au format 5 cm x 5 cm
  • La somme de 80,- €.
  • Prévoyez une semaine pour obtenir les visas en Belgique  (ATTENTION : pour certains étrangers – notamment les anglais – c’est plus long de 3 à 4 semaines).

ATTENTION : toujours vérifier sur le site officiel de l’Ambassade, les formalités peuvent changer ! 

 

Ambassade de l’Inde 

  • Belgique : indembassy.be
     217, Chaussee de Vleurgat, 1050 Brussels, Belgium.
    Working hours : 9.00 AM to 5.45 PM from Monday to Friday
    1.00 PM to 1.45 PM Lunch
    Telephone Numbers : +32 (0)2 6409140 & +32 (0)2 6451850
    Fax Number : +32 (0)2 6451869 (Consular wing) & +32 (0)2 6489638
  • France : http://www.ambinde.fr
    15 Rue Alfred Dehodencq, 75016 Paris, France
    Tel. : 00 33 1 40 50 70 70
    Fax : 00 33 1 40 50 09 96
    Métro (Subway) : La Muette (Line no 9)

Centre indien pour les demandes de Visa 

La réserve d’oiseaux (ornithologique) de Vedanthangal

Vedanthankal Bird Sanctuary, la réserve ornithologique se situe dans le petit village de Vedanthangal.

On peut y admirer plus de 40 000 oiseaux (dont 26 espèces rares), provenant de diverses régions du monde.

Ces oiseaux séjournent à la réserve pendant la saison migratoire. La meilleure période pour visiter ce merveilleux endroit paisible est de novembre à mars. A cette époque, les oiseaux construisent et maintiennent leurs nids. Le meilleur moment pour l’observation des oiseaux est tôt le matin ou en fin d’après-midi avant le coucher du soleil.

Vedanthangal se situe à 60 km au sud de Mahābalipuram en direction de Pondichéry, (1h de voiture). Fermé de mai à novembre.

Vedanthankal Bird Sanctuary, site web :

Pongal, la fête de la moisson du riz et des vaches

Le Pongal, c’est la fête de la moisson du riz et des remerciements. Elle se fête généralement en famille, à la maison et dure quatre jours, c’est l’une des fêtes les plus colorées de l’Inde du sud. Elle suit le calendrier solaire. C’est un peu la Pâques indienne, le moment où les maisons sont nettoyées à fond. La maitresse de maison (avec l’aide de sa fille) dessine un Rangoli ou Kolam devant leur porte sur la rue. Les vaches sont peintes et décorées. On cuit du riz avec du sucre de canne et des épices dans une grande marmite, jusqu’à ébullition et débordement, que l’on partage avec tous.

Le Pongal est une fête séculière fixée partout en Inde au 14 janvier appelé Makara samkrānti. Le soleil inverse sa course du tropique du Sagittaire (Dhanu Rachi) au tropique du Capricorne (Makara Rachi), ou tropique du crocodile (makara). « Samkrānti » désigne «le mouvement du soleil d’un signe du zodiaque à l’autre ». Il y a donc douze « samkrānti », qui sont considérés comme des jours auspicieux, suggérant un nouveau commencement, le début d’une phase de bon augure dans la culture indienne…

Makara Samkrāmana réveille tous les pouvoirs latents dans l’homme, non seulement pour l’épanouissement de sa personnalité à son plein potentiel, mais aussi pour le bien-être et la gloire de la société dans son ensemble.

La philosophie hindoue fait l’éloge de l’activité humaine comme une valeur suprême sans lequel rien ne peut être atteint dans la vie. Dans un Subhaashita, il est écrit :

Udyamam saahasam dhairyam buddhisshaktih paraakramaha |

Shadete yatra vartante tatra devaassahaayakrit | |

Les Dieux aideront ceux qui affichent les six attributs : l’activité, l’audace, le courage, la sagesse, la force et le courage.

Le tout dernier śloka (श्लोक) de la Bhagavad-Gītā (भगवद्गीता) met également en évidence la nécessité suprême des efforts de l’homme dans tous les domaines de la réalisation humaine :

Yatra yogeshwarah Krishno yatra Paartho dhanurdharah |
Tatra shreervijayo bhootirdhruvaa neetirmatirmama | |

Là où est le Seigneur Kṛṣṇa, le maître de yoga, là ou est Partha (Arjuna) l’archer, là sont aussi, je l’affirme, la victoire, la gloire, la richesse, et la direction permanente de la sagesse éternelle

Au cours du premier jour (Bhogi Pandigai), toute la nuit, les enfants frappent sur un petit tambour à main autour d’un feu de vieux tissus, de vieux vêtements, de vieilles nattes qui sont jetés et brûlés, symbolisant la destruction du mal. Traditionnellement on cassait les ustensiles de cuisson en terre, marquant ainsi le début d’une nouvelle vie. Des motifs décoratifs ou rangolis sont tracées sur le sol devant chaque demeure.

Le deuxième jour (Thai Pongal), tôt le matin, on met à bouillir dans de nouveaux pots en terre, le riz nouvellement récolté avec du lait frais et de la mélasse ou du sucre brun et de la cardamome, en laissant le mélange déborder pour attirer la bonté des Dieux. Les gens préparent des en-cas et des desserts, se rendent visite l’un l’autre et échangent des vœux.

Le troisième jour (Maattu Pongal) est destiné à rendre grâce aux vaches et aux buffles qui servent à labourer les champs. On peint des motifs sur ceux-ci, on les orne de fleurs et on les nourrit de riz nouveau avant de les promener dans les rues au son d’une musique de fête.

Dans certains villages, une course de jeunes taureaux, assez violente, appelée Jallikattu, est l’attraction de la journée ou bien une course de chars d’attelage avec des bœufs.

Le dernier jour (Kaanum Pongal), les jeunes gens se réunissaient sur les rives des rivières pour y chercher un futur conjoint mais cette pratique est tombée aujourd’hui en désuétude. Durant cette période les gens mangent des morceaux de canne à sucre et en décorent leur maison. Les hommes tentent également d’attraper des liasses de billets accrochées aux cornes des bœufs.

La fête a également une signification astrologique : elle marque le début de la période de l’Uttarayana, celle où le soleil parcourt dans le ciel durant six mois sa course la plus septentrionale. Dans l’hindouisme, Uttarayana est considéré comme une période favorable durant laquelle on planifie les évènements importants.

 

A Mahābalipuram, vous pouvez pendant votre session d’Ashtanga Yoga du mois de janvier participer à cet événement riche en couleurs et en musique, en effet le « Tourisme Office » organise chaque année pour ces festivités du Pongal, une visite dans un village traditionnel. 

Om Shanti

Pondichéry, un petit peu de France en Inde…

La côte de Coromandel, proche de Pondichéry, est idéale pour un séjour de charme : ses plages de sable blanc, ses petits villages de pêcheurs, ses ensembles de temples hindous, l’ancien comptoir français où flotte encore les effluves du passé, un séjour dans un hôtel de caractère, rendront votre stage de Yoga inoubliable.

Pondichéry ou Puducherry, la ville est souvent appelée Pondy. Pondichéry possède une architecture unique, héritée du mélange des cultures et de son passé colonial français et Tamoul.

Pondichéry a une ambiance et un charme uniques, tout-à-fait différents du reste de l’Inde. Ex-colonie française, elle est aujourd’hui une union territoriale d’Inde qui se trouve à 160km de Chennai (Madras), 100km de Mahābalipuram le long de la côte de Coromandel dans le golfe du Bengale. Promenez-vous en cyclo-pousse ou à pied à travers de charmantes rues aux noms évocateurs, où l’on admire de très beaux exemples d’architecture coloniale.

Perdez-vous dans son « vieux marché », situé à l’angle de Nehru Street & Mahatma Gandhi Road. Sentez les odeurs surprenantes du marché aux poissons, des fruits & légumes, des fleurs ; achetez du café ou du thé au « The Lakshmi Coffee » ; allez manger à « Energy Home », une cuisine surprenante et absolument délicieuse, 35a, Chetty street. Visitez l’Ashram de Sri Aurobindo et bien sûr Auroville. Prenez un petit déjeuner à la française chez « Baker Street » 123, Bussy Street, ou à l’indienne dans une maison à l’architecture tamoule traditionnelle chez « Maison Perumal », 44 Perumal Koil Street : dosai, idly, kalapam et uthappam, de 7h30 à 10h.

Pondichéry se trouve à 100 km de Mahābalipuram, soit 2h de bus ou 1h1/2 de voiture.

Visiter Auroville, cité utopique, mystique et écologique à 20 min de Pondichéry

Auroville, « la ville de l’Aurore », pour « La Mère » c’est : « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ».

 

Cette cité utopique, mystique et écologique compte aujourd’hui près de 1 600 habitants venus d’une trentaine de pays. En son centre se trouve le Matrimandir, c’est l’âme d’Auroville. Il contient une chambre intérieure, revêtue de marbre blanc, qui abrite un cristal massif de 70 cm de diamètre, le plus gros au monde. C’est un lieu destiné à la méditation.

Auroville abrite aussi : Le Pavillon tibétain, Son architecture s’inspire des plans du Kalachakra Mandala, il a été inauguré le 20 janvier 2009 par Sa Sainteté le 14e dalaï-lama Tenzin Gyatso.

Vivre simplement quelques jours à Auroville, s’y promener et aller méditer au Matrimandir est une merveilleuse expérience.

Pour vivre cette expérience, vous devez obtenir un laissez-passer auprès à l’accueil du « Visiteur Center » pour visiter le Matrimandir et les jardins qui l’entoure. Il est aussi nécessaire d’avoir un autre « Passe » pour une séance de méditation au Matrimandir. Un sentier ombragé, long de 2 km, mène du Centre des Visiteurs au Matrimandir.

Horaires pour obtenir le « Laissez-passer » au Centre des Visiteurs
  Matin Après-midi
Semaine 9h30 à 13h 13h30 à 16h00
Dimanche 9h30 à 13h Fermé
 
Heures d’ouverture du Matrimandir pour les visiteurs
  Matin Après-midi
Semaine 9h30 à 13h30 14h00 à 16h30
Dimanche 9h30 à 13h00 Fermé

Auroville, accueille pass

Tout Pondi-logo

Auroville se trouve à 6km au nord de Pondichéry qui se trouve à 100km de Mahābalipuram (1.45h de voiture, 2h de bus)

Visiter l’Ashram de Pondichéry

A Pondichéry, je vous conseille de visiter l’ashram de Sri Aurobindo situé « Marine Street » dans les anciens quartiers français. Il s’agit d’une belle demeure coloniale où les fidèles se consacrent à la méditation. C’est en 1920 qu’une Française rejoignit Sri Aurobindo et devint sa compagne spirituelle. Elle est connue sous le nom de « La Mère ». L’enseignement de Sri Aurobindo est une synthèse des différents Yoga(s) traditionnels et modernes. Le but de son yoga est le développement de la vie spirituelle intérieure. Grâce à cette pratique, on découvre le Moi unique et on élabore une conscience spirituelle supramentale qui transforme la nature humaine.

 

L’ashram de Sri Aurobindo a été fondé le 24 novembre 1926. En décembre de la même année Sri Aurobindo décide de se retirer de la vie publique pour se consacrer uniquement à l’action de la Force Supramentale, et il laisse « La Mère » (Mira Alfassa) à la direction de l’ashram. A sa mort en 1950, « La Mère » poursuit son œuvre.

En 1968, « La Mère » parle d’un projet d’une ville nouvelle en ces termes :

« Il doit exister sur Terre un endroit inaliénable, un endroit qui n’appartiendrait à aucune nation, un lieu où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations, pourraient vivre librement comme citoyens du monde… »

 

En 1969, Auroville le projet d’une ville expérimentale moderne et spirituelle, située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry voit le jour.

A l’ashram vous pourrez vous recueillir aux pieds du « Samadhi » de Sri Aurobindo et de Mère, recouvert de fleurs fraîches, un lieu de paix. Tous les jours de 8h à 12h et de 14h à 16h.

Pondichéry se trouve à 100 km de Mahābalipuram, soit 2h de bus ou 1h1/2 de voiture. 

Kanchipuram, l’une des sept villes Saintes de l’Inde

Une des sept villes Saintes de l’Inde (son nom vient de « Puram » : ville et « Kanchi » : or ; d’où Kanchipuram, « la ville d’or », elle fut la capitale de la dynastie des Pallava pendant plusieurs siècles. Surnommée “la ville aux 1000 temples”, elle en compte encore une centaine – témoins de son passé – dont les murs semblent chanter des mantra(s). Kanchipuram, attire des milliers de pèlerins Shivaïstes et Vishnuistes.


La ville est aussi célèbre pour le tissage de ses saris en soie, très recherchés pour les mariages, mais un conseil ne les achetez pas ici, ils sont plus chers qu’à Chennai. Par contre, allez visiter un atelier de tissage de la soie est très intéressant.

C’est une vielle ville poussiéreuse sans charme en dehors de l’indéniable beauté de ses temples à l’atmosphère magique.

 

L’entrée des temples est GRATUITE. Vous pouvez prendre éventuellement un guide. Les temples sont ouverts de 6h30 à 12h30 et de 16h à 20h. Prévoir de la petite monnaie pour les gardiens de chaussures, les mendiants, et les nombreux prêtres…
Voici, les trois temples qu’il faut absolument voir, soit pour la beauté architecturale soit pour l’ambiance sacrée et religieuse.

 

Temple de Kailashanath (Pallava, 700/728) dédié au Dieu Shiva (Le mont Kailash est la demeure mythique de Shiva). Un peu à l’écart de la ville à l’ouest (2km). Cet édifice relativement petit mais de toute beauté a été édifié sous le règne du roi Rajasimha et de son fils le roi Varman III. C’est le plus célèbre, le plus beau et aussi le plus ancien temple Pallava, demeuré quasiment intact. Les spécialistes le considèrent comme un chef d’oeuvre de l’architecture et de la sculpture dravidiennes, par sa sobriété.

Nous arrivons par le jardin qui donne une harmonie au site. On passe par une petite porte pour accéder au sanctuaire. Passé le petit gopuram, orné de divinités et de motifs divers, on se trouve dans la cour intérieure. Face à l’entrée, un magnifique Nandi (monture de Shiva).

Le cloître intérieur de l’enceinte procure une certaine sérénité au lieu. Dans les cellules périphériques qui ponctuent l’enceinte intérieure, se trouvent de nombreuses statues, ainsi que des traces de fresques murales anciennes du VIIIème siècle. C’est la partie la plus intéressante du temple.

Le temple est recouvert de statues enduites de stuc blanc. Shiva est vénéré sous la forme du lingam dans la cella (saint des saints), accompagné de Parvati.

  Temple de Kailashanath

 

Temple d’Ekambareshvara : Vaste temple de 9 ha, dédié à Shiva, on accède à la cour intérieure en franchissant un colossal gopura de 60 m de hauteur, datant de 1509. Le mandapa (salle aux mille piliers – 540 en réalité) d’entrée du temple est un grand hall aux colonnes de granit sculpté, ouvert sur l’extérieur. On pourra détailler les nombreuses sculptures toutes différentes sur les piliers. Remarquer le Nandi faisant face à l’entrée du temple. A gauche, se trouve plus loin, le Kalyana Mandapa.

C’est dans une cour intérieure que se trouve le célèbre manguier sacré, considéré comme l’axe du monde, vieux de 3500 ans. Ses quatre branches donnaient des fruits de saveurs différentes, représentant les quatre Veda, il n’en reste hélas plus que deux. C’est ici que Shiva et Kamakshi (Parvati) se sont mariés, comme JC et Anne. A l’extérieur se trouve le bassin aux ablutions. Si vous le demandez, vous pouvez monter au somment de l’un des gopuram(s)

 

Temple d’Ekambareshvara

 

Temple de Varadaraja Swami ou Devarajswami, consacré à Vishnu, se situe à 1km de la ville en direction de Mahābalipuram. Le temple est entouré d’une haute muraille massive en pierre. Passé le gopura d’entrée, situé à votre gauche se trouve un merveilleux mandapa de 96 colonnes, sur les piliers, on remarquera plusieurs bonnes représentations des dix incarnations de Vishnu, admirablement ouvragés. Sur la gauche de ce mandapa, une chaîne façonnée dans un seul bloc de granit est suspendue à la toiture. C’est la partie la plus intéressante de la visite, car l’intérieur du temple n’est pas accessible aux non-hindous. Un grand bassin d’ablutions purificatrices se trouve à l’arrière de ce mandapa. En face de l’entrée principale, se trouve un grand djavasthamba (porte-étendard), long mât en laiton supportant la bannière du temple, et un Nandi.

  Temple de Varadaraja Swami

Information pratique :

  • Cette petite ville n’est située qu’à une 66 kilomètres de Mahābalipuram et 60 km de Chennai (Madras). Surtout ne pas y dormir, les hôtels y sont médiocres et souvent sales, comme sur tous les lieux de pèlerinages.
  • La distance entre les temples est grande. Louer soit un vélo ou bien après avoir négocié le prix, engager les services d’un rickshaw pour la journée (800 INR).
  • Vous devrez payer le droit pour prendre des photos 20 INR et 100 INR pour filmer, gardez précieusement le ticket avec vous.