Archives par étiquette : Inde

Masala dosa (pour 2 à 3 personnes)

DOSAS :

Pâte faite à base de poudre de riz et de dal

Ingrédients :

  1. 2 oignons
  2. 2 tomates
  3. 2 chili verts
  4. 2 ou 3 pomme de terre
  5. Feuilles de curry
  6. Graines de moutarde
  7. Dal, une poignée
  8. Curcuma, une pincée
  9. Sel

Préparation :

  1. Faire bouiller les pommes de terre
  2. Couper les légumes en dés
  3. Chauffer de l’huile dans une poêle, ensuite ajouter dans l’ordre :
  • Moutarde
  • petites feuilles de curry
  • dal
  • oignon et chili
  • tomates
  • curcuma
  1. Cuire les dosas dans une poêle à crêpes
  1. Ecraser les pommes de terre à la main et les rajouter à la préparation
  1. Réchauffer le tout en rajoutant un peu d’eau pour que cela devienne une sorte de « pappe » un peu collante !

Mettre la préparation sur les dosa et servir

Guide du savoir-vivre pour un « Européen » en Inde…

Bonjour :

Dire « Bonjour » semble être la chose la plus facile…

Sauf si votre interlocuteur, en a pris l’initiative, ne serrez pas la main, c’est considéré comme impoli, comme un acte impur. Saluez en disant «Namaste» ! en joignant vos mains au niveau de votre poitrine. C’est l’équivalant de «bonjour» en Europe.

S’embrasser ne ce fait pas en public, c’est considéré comme extrêmement irrespectueux et impoli. Les hommes se serrent juste la main ou se donnent une accolade. Ils ne s’embrassent pas. 

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En couple :

Vous serez frappés par le coté pudique des couples indiens. Ils ne s’embrassent pas en public et ne se montrent aucune marque d’affection. Donc évitez de vous bécoter en public, soyez discrets. Vous ne pouvez toucher que votre femme!

Dans la rue, vous pouvez toucher un homme mais pas une femme.
Une femme peut toucher une autre femme mais pas un homme…
Un homme n’adresse pas la parole à une femme si elle est seule. Si elle est accompagnée, c’est possible.

Une femme n’adresse pas la parole à un homme si elle est seule, elle peut le faire si elle est accompagnée. 

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Au restaurant

Si vous mangez dans un restaurent avec des amis indiens, ne soyez pas offusqués si l’un d’entre eux va manger sur une autre table lorsque les plats arrivent (certains végétariens ne peuvent manger et partager la table d’un non-végétarien…en raison de leur doctrine religieuse).

En Inde, on mange avec ses doigts, ceux de la main droite exclusivement, la main gauche étant considérée comme impure. 

Dans une famille

Si vous êtes invité dans une famille, vous pouvez offrir des bonbons, des sucreries des gâteaux etc., surtout ne proposez pas votre aide, c’est considéré comme désobligeant.

Même si le repas est délicieux, ce qu’il sera d’ailleurs, évitez l’avalanche de compliments sur le repas.

De même, ne dites pas que les enfants sont beaux, nos amis indiens pensent que cela amène le mauvais œil.

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Dans le train

Si une personne dort allongée dans le couloir, il vaut mieux la réveiller que de l’enjamber, c’est un signe de respect.

Dans un bus

Un homme ne s’assoit normalement pas à côté d’une femme, l’inverse est vrai aussi, sauf si vous êtes marié.

 

Les photos en Inde (séminaire Ashtanga Yoga en Inde Mahābalipuram)

Inde du Sud et Photos 

Un voyage en Inde du Sud est un voyage à la fois intérieur, intime et enivrant et à la fois extérieure, où chaque instant peut offrir une découverte, une vraie rencontre. C’est un vrai paradis, pour les photographes, un des meilleurs endroits pour qui aime les images riche en couleur et en émotion.

Pour photographier dans certains lieux, vous devrez payer une taxe pour votre appareil photo ou votre caméra vidéo (plus chère), mais après quelle liberté : profiter de chaque belle lumière, de chaque lieu magnifique, c’est un pays incroyablement visuel, où tout peut devenir le sujet d’une photo.

Souvent les gens se proposent d’eux-mêmes pour être photographiés, et disent presque systématiquement oui quand vous le demandez.

Autres informations complémentaires : 

  • Informations voyage, avion et transfert
  • Le « Visa »
  • Trouver un hôtel à « Mahābalipuram »
  • La « Cuisine indienne »
  • Informations « Santé » en Inde

Informations « santé » en Inde, séminaire Ashtanga Yoga en Inde (Mahābalipuram)

Un Yoguin averti en valant (au moins) deux, vous pourrez partir le cœur léger et l’âme joyeuse en toute sécurité et ainsi profiter de votre séjour en Inde du Sud, une découverte pleine de fragrances, de couleurs, de sons…

Aucun vaccin n’est obligatoire pour le sous-continent indien (ce qui ne dispense pas, bien sûr, le voyageur d’être à jour de ses vaccinations).

Pharmacie de voyage, kit de base

Pharmacie de voyage, kit de base

Si vous avez un traitement en cours, n’oubliez pas vos médicaments. Vous pouvez emporter une pharmacie de base d’urgence, qui contiendra des pansements, des antalgiques, des anti-diarrhéiques, des laxatifs, des médicaments contre les rhumes et les angines, de la vitamine C. Méfiez-vous du soleil et de la chaleur, cause d’insolation et de déshydratation. Sur place, il y a de nombreuses pharmacies où on trouve ce qui est nécessaire.

Si vous comptez voyager en Inde, la malaria étant en constante évolution, renseignez-vous de sa prophylaxie en fonction de l’itinéraire projeté.

Sante Inde_Moustique

Piqûres de moustique

Comment se protéger des piqûres de moustiques vecteurs du chikungunya ?

La protection individuelle passe par des moyens concrets et chimiques.

A partir de 17.45h, portez des vêtements longs et protégez-vous les pieds et les chevilles.

L’imprégnation des vêtements par un répulsif est recommandée. Certains répulsifs peuvent également être appliqués sur la peau. On veillera à les appliquer régulièrement (en fonction du produit, toutes les 4 à 6 heures). Pour les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 3 mois, procurez-vous une moustiquaire de berceau, si possible imprégnée d’insecticide, c’est le seul moyen de protection efficace.

 

Vous trouverez sur place des produits sous forme de lotions ou sprays contre les moustiques, ainsi que des crèmes solaires. 

 

L’eau :

  • Toujours boire de l’eau en bouteille dont le bouchon est bien scellé.
  • Boire des boissons chaudes comme le « tchaî » 

Pour les autres maladies :

A Mahābalipuram, il y a plusieurs médecins qui pratiquent la médecine occidentale et depuis l’an passé il y a un médecin 
Ayur-védique. Il y a aussi un petit Hôpital « Suradeep Hospital » situé 15, Thirukumam Street, et à 20 km, sur la route de Chennai (Madras) vous trouverez, un grand hôpital ultra moderne (à préférer). 

La turista (La diarrhée)

Elle s’attrape, en général, par de l’eau ou des aliments contenant des bactéries relativement banales. 
Quelques conseils et de bons médicaments dans une pharmacie de voyage sont très utiles. La prévention reste la méthode la plus meilleure.

  • La première réaction, c’est de boire de l’eau propre légèrement salée, achetée en bouteille, scellée au goulot pour éviter la déshydratation.
  • Gélules de charbon de bois.
  • Si insuffisant, prenez de l’ Immodium, si celui-ci reste sans effet, alors passez aux antibiotiques de type « Fluroquinolone ».

Si une affection survient au retour ?

Les cas les plus fréquents sont :

  • les troubles gastro-intestinaux
  • Les infections cutanées
  • Les fièvres ou un état grippal

Dans tous les cas, si les symptômes persistent ou s’aggravent ne pas oublier de dire à votre médecin que vous revenez d’un séjour en Asie.

 Sur ce sujet, vous pouvez consulter les sites :

Autres informations complémentaires :

  • Informations voyage, « avion » et « transfert »
  • Le « Visa »
  • Trouver un « hôtel » à  Mahābalipuram
  • La « Cuisine indienne »
  • « Photos » Inde
  • Conseils vestimentaires

Jean Claude Garnier

Jean-Claude est né le 10 mars 1948 à Rouen en Normandie – France. Gravement malade dans l’enfance, il découvre le yoga avec l’ouvrage d’Indra DEVI, la 1ère américaine à étudier le Yoga avec Sŕī T. Krishnamacharya. Il a alors 14 ans et demi.

Krishnamacharya, Desikachar & Indra Devi

Krishnamacharya, Desikachar & Indra Devi

Il poursuit son chemin avec les compagnons de la Communauté de l’Arche fondée par Lanza Del Vasto, 1er disciple chrétien du Mahatma Gandhi. Il a 20 ans lorsqu’il rencontre, sur leurs conseils, Jean-Paul Boudon (Satyānanda Bihar School) et B.K.S Iyengar. Au début de son premier séjour de deux ans en Inde du Sud où il creuse des puits et remet des terres en culture, il rencontre Vinôba Bhave, le successeur de Gandhi. Il étudie le yoga avec Swami Gītānandha à Pondichéry (Puducherry), puis effectue un séjour dans l’ashram de Sŕī Aurobindo où il rencontre la « Mère ».

Jean Claude, creuse avec un ami Péruvien les foundations du Matrimondir à Auroville, sud de l’Inde

De retour en France en 1972, il séjourne quelques mois dans l’ermitage du Père Dechanet et commence en 1973 à donner ses premiers cours de Yoga à Rouen tout en poursuivant sa formation de professeur de Yoga avec André et Denise Van Lysebeth en Suisse.

Ensuite, Jean-Claude travaillera avec Jean-Bernard Rishi, alors élève de Sŕī K. Pattabhi Jois. C’est à Paris qu’il rencontrera B.K.S. Iyengar chez Noël Perrez. Fortement impressionné par Iyengar, il part les années suivantes à Puna étudier avec lui. Au cours d’un voyage dans le sud de l’Inde en 1978, il rencontre Sŕī K. Pattabhi Jois qui devient son maître. Il étudie avec lui chaque année jusqu’en 1998.

Pour mieux comprendre l’anatomie et le système locomoteur, Jean-Claude décide de suivre une formation en ostéopathie générale et crânienne. Il entreprend ensuite une psychothérapie psycho-corporelle dans la mouvance de W. Reich et s’engage dans plusieurs formations de psychothérapeute. Il parfait sa formation en ostéopathie énergétique, en acupuncture et en diététique. Il est végétarien depuis plus de 48 ans.

Joignant joyeusement toutes ses connaissances et expériences, Jean-Claude mène sa vie professionnelle entre l’enseignement du Yoga en Belgique (le très bel Institut qu’il a créé est installé à Uccle), France, Grèce et Inde et l’ostéopathie énergétique générale, crânienne et l’acupuncture. L’enseignement qu’il dispense est fidèle au Yoga Korūnta transmis par Sŕī K. Pattabhi Jois à l’ « Ashtanga Yoga Research Institute » de Mysore (Inde du Sud).

 

Ashtanga Yoga, nous contacter

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Sri K. Pattabhi Jois a expérimenté, développé et transmis l’Ashtanga Yoga

Sri K. Pattabhi Jois, est né le 26 juillet 1915, un jour de pleine lune, dans un petit village près de Somnâthpur au Karnataka en Inde du Sud. Il est décédé le 18 mai 2009, à l’âge de 94 ans.

Son père, Krishna Pattabhi Jois, était un astrologue réputé au service du Maharadjah de Mysore.

Après ses études, primaires et secondaires, il entreprend en 1930 des études de Sanskrit et de Philosophie Védique au Maharadjah Sanskrit College de Mysore. En 1937, il est diplômé, il enseigne aussitôt le sanskrit à l’Université de Mysore jusqu’en 1973. Il passe encore trois ans à enseigner au Collège Ayur Védique, et il prend alors sa retraite.

Il a commencé à étudier le Yoga dès 1927, il est âgé alors de 12 ans. Il habite alors avec ses parents dans un petit village près de Hassan « Kowshek » (Karnataka). Pendant les trois premières années, il effectue chaque jour le trajet à pieds (35 km) aller et retour, pour se rendre auprès de son Guru Sri T. Krishnamacharya qui habitait Mysore à cette époque. Il reçut l’enseignement de son maître pendant 25 ans (de 1927 à 1952). Krishnamacharya lui a demandé de transmettre une méthode de Yoga originale, appelé Yoga Korunta (plus connue aujourd’hui sous le nom d’Ashtanga Yoga). Sri K. Pattabhi Jois enseigne le Yoga en Inde depuis 1937, puis plus tard aux U.S.A et en Europe. Il a reçu des élèves du monde entier pour étudier cette merveilleuse méthode de Yoga.

Il a été le Fondateur-Directeur de l’Ashtanga Yoga Research Institute de Mysore en 1942. En 1946, il a fondé l’Institut de Recherche sur l’Ashtanga Yoga, où il a expérimenté et développé les vertus curatives du Yoga.

Il a été nommé Professeur Honoraire de Yoga au Collège Gouvernementale de Médecine Indienne à Mysore, de 1976 à 1978.

Shri K. Pattabhi Jois a été marié, avec la délicieuse Savitramma, connu sous son diminutif de Amma). Elle nous a quitté bien trop tôt en décembre 1997. Elle avait toujours un sourire, un réconfort ou une bénédiction aux lèvres et elle nous préparait un café absolument délicieux. Ce qui est moins connu c’est qu’elle avait aussi étudié et pratiqué le Yoga et les textes sacrés auprès de Shri T. Krishnamacharya, c’est aussi là qu’elle a rencontré Guruji. Elle avait 14 ans lors de son mariage, un mariage d’amour ce qui était très rare à l’époque. Ils ont eu trois enfants, deux garçons et une fille (leur fils aîné Ramesh est mort d’un accident sur le barrage de la Kâverî).

Manju Jois

Manju Jois

Manju, leur fils enseigne le Yoga à Emanitas en Californie -U.S.A.

Saraswati, leur fille vit toujours à Mysore, elle est mariée à un professeur et enseigne aussi le Yoga.

André Van Lysebeth

André Van Lysebeth

En 1964, André Van Lysebeth, le premier européen, vient étudier le Yoga Korunta à l’Ashtanga Yoga Research Institute de Mysore avec Guruji. André parle de lui et le fait connaître en faisant paraître un article élogieux qu’il écrit dans la jeune revue de l’époque « YOGA » qu’il édite.

C’est autour de 1972 que Sri Pattabhi Jois reçoit les premiers américains après le « meeting » de Manju à l’ashram de Gitananda près de Pondichéry (160 km au sud de Madras). La pratique de l’Ashtanga Yoga se diffuse en Amérique depuis la Californie, et s’étend plus tard à Hawaï. En 1975, Guruji et Manju font leur première tournée américaine, pour y transmettre le yoga. Depuis, la pratique de l’Ashtanga Yoga s’est répandue dans le monde entier.

Guruji est passé sur l’autre berge de l’existence, le 18 mai 2009 à 2h30 de l’après midi (Horaire de Mysore). 
 Guruji a enseigné de manière ininterrompue pendant 63 ans cette merveilleuse méthode qu’il a apprise dès 1927 de son Guru Sri T. Krishnamacharya.

Chidambaram offrande fleurs

Om Loka Samasta Sukhino Bhavantu, Om Shanti, Shanti, Shanti
 (Om, Puissent tous les êtres atteindre la paix et l’harmonie, Om Shanti).

Aujourd’hui, c’est son petit-fils Sharath Rangaswamy, le fils de Sarasvatî qui est Directeur de l’Institut. Il est né en 1971. II transmet l’Ashtanga Yoga qu’il a appris de son grand-père. Sharath est marié à Shruthi et il est l’heureux papa de deux enfants, une charmante petite fille qui s’appelle Shradda (Dédication), et un fils Sambhav (Relié à l’Être ou Manifestation de l’Être).

La nouvelle « Yogashala » (salle de cours de yoga) est située :

  • Ashtanga Yoga Research Institute
235, 8th Cross
2nd Main, 3rd Stage
Gokulam,
    Mysore 570 002 – 
Karnataka, South India

Signification des Rangoli(s), un art éphémère

Dans toute l’Inde, peu après le lever du jour, chaque matin, les femmes décorent le seuil de leurs maisons, par des dessins simples ou complexes, tracés avec de la poudre de riz, blanche ou colorée, suivant un rituel bien établi.

Le soir, au crépuscule ces représentations sont effacées. Ainsi chaque matin à l’aube, un dessin nouveau est créé. Traditionnellement, les femmes sont responsables de l’entretien et de la décoration du foyer, mais elles sont aussi garantes de la représentation des signes auspicieux, représentation sacrée du lien entre le microcosme et le macrocosme.

 Véritable mandala(s) de l’éphémère, ces images créés le matin à seule fin d’être détruites le soir, sont un rappel de l’immanence de toute chose : que toute chose a une fin et finalement retourne à la terre ! Les noms attribués à ces décorations, varient selon les régions. En Inde de l’Ouest, par exemple, on les appelle Rangoli (du sanskrit Ranga, signifiant colorier, teinter), dans le Sud, on les nomme Kolam et dans l’Est  Alpana (de Alpa : petit,  insignifiant).

Défiant l’art classique Hindouiste et Mogol, les rangolis nous ravissent avec leurs motifs simples ou complexes, bourrés de fantaisie. La spontanéité de la création, laisse jaillir formes et couleurs dont l’harmonie nous enchante. C’est une invitation permanente pour le passant d’un instant, au plaisir de recevoir ce geste gratuit, cet art spontané pour partager un élan lumineux du cœur…

Il y a aussi des « rangolis » dans les lieux sacrés et les temples hindouistes symboles géométrique au pouvoir de protection et support à l’introspection méditative. Dans certain texte du « yoga » et « tantrique », on parle de représentation de la Vérité au point central d’énergie , le « Bindu ».

Cérémonie d’offrandes au Divin, la Pūjā

La pūjā est un rituel festif censé provoquer la descente (archāvatara) d’une divinité à l’intérieur d’une image la représentant ou d’un symbole comme le lingam.

Déroulement de l’invocation du pūjari (l’officiant), 

La prière débute par le tintement d’une clochette, qui appelle la divinité. Elle se poursuit par l’offrande de fleurs fraîches, de denrées, d’encens, accompagnée de musique et de la récitation de mantra(s). S’il s’agit d’une statue ou d’un lingam, le pūjari l’oint (enduire) d’huile, de camphre, de pâte de santal et la recouvre de guirlandes.

Le liṅgam ou liṅga  est lavé avec du lait et de l’eau sacrée comme celle en provenance du Gange. Le liquide ainsi versé se répand dans le yoni (lieu sacré). Il est, ensuite, oint de ghī (घी), de pâte de santal et orné de fleurs. Le point culminant du rite est le moment où la divinité se révèle à tous.

La pūjā est célébrée dans les temples par les brahmanes. Dans les foyers, c’est le chef de famille qui l’assure.

Dans la société Hindoue, la Pūjā tient un rôle essentiel, c’est un acte central et quotidien de l’hindouisme. 

En fonction de la pūjā demandée, il y a un tarif officiel à régler à l’officiant. La « pūjā » occupe une place importante parmi les rituels quotidiens non seulement du monde Hindouiste mais aussi Jaïn, Bouddhiste et même Chrétien en Inde.

Les lieux d’invocations 

Soit dans la maison dans la « pūjā room » quand il y a une, lorsque la demeure est trop petite, à l’extérieur près de la porte d’entrée.

Lorsque La pūjā est effectuée au temple, il y a deux possibilités, soit on l’effectue soi-même ou l’on demande l’aide d’un prêtre Brahmane appelé pūjari (l’officiant) pour présenter les offrandes à Dieu.

Un rituel dans la vie des Indiens

Dans la tradition hindouiste, temples et maisons ont tous leurs autels devant lesquels le prêtre, la famille, les amis de la famille viennent faire leur « pūjā » en l’honneur des Dieux et des Divinités.

La  pūjā est un rite d’adoration d’origine aryenne qui a remplacé le Yajña (यज्ञ), le sacrifice védique.

L’autel devant lequel se déroule la cérémonie comporte une ou plusieurs statues, une ou plusieurs images qui représentent le Dieu ou la Déesse du lieu.

Si, le plus souvent, les cérémonies de la pūjā sont accomplies dans le lieu familial ou au temple, elles peuvent être aussi réalisées dans la rue, à un carrefour, où aux pieds d’un sage qu’on appelle « guru » गुरु.

« Si dans la Multitude
nous poursuivons avec insistance l’Un,
c’est pour revenir avec la bénédiction
et la révélation de l’Un
se confirmant dans le Multiple. »
Śrī Aurobindo 

Om Shanti, Shanti, Shanti …

Les différentes formes de musique en Inde

En Inde, comme vous le savez, tout a une origine divine. La musique vient donc des dieux. Brahma, le Créateur, a créé l’univers, le monde, par le son primordial – le chant « Ôm ».

Brahma, le Créateur, est donc un chanteur. D’ailleurs, tous les dieux de la mythologie indienne sont des musiciens : Shiva joue du damaru, Ganesh joue du mridang, Hamunan joue des cymbalettes sur poignées ainsi que du mridang, Sarasvati, elle, joue de la vina tandis que Krishna joue du bansurî, etc.

Il y a même un orchestre céleste, composé de musicien : les ghandarvas.

La musique indienne est très diversifiée. On peut la diviser en deux catégories, l’une consacrée à l‘expression dans les temples pour le Divin, l’autre destinée au plaisir du roi, des princes et au divertissement populaire.

Avec le temps et les changements géo-politique (invasions), la musique classique s’est scindée en deux ; celle du Sud, dite « carnatique » et associée à la danse, et celle du Nord, dite « Hindoustanie », intégrant l’influence Musulmane et Moghols.

Les instruments de base dans la musique carnatique sont la vina (un instrument à corde, appelé sarasvati vînâ ou vînâ carnatique) et le mridangam (long tambour à double frappe). L’ensemble est accompagné par la « tambura » (appelée « tampura » au Nord), qui produit un bourdonnement harmonique tout le long du concert (hélas remplacé aujourd’hui par un appareil électrique).

Au nord, c’est le sitar ou le sarode qui est utilisé, accompagné de tabla et dhaga. Célèbre instrument de percussion, le tabla a un son mâle tandis que la Dhaga a un son féminin. L’ensemble est accompagné par la « tampura ». 

La musique classique indienne est basée sur des principes mathématiques rythmiques. C’est sur ces bases ou structures rythmiques que le musicien va pouvoir à loisir improviser. Si la musique classique n’a pas de partition, il y a cependant des règles très strictes (on ne fait pas m’importe quoi).

Le raga définit le cadre mélodique du morceau joué. À chaque raga est associé un sentiment, une saison, un moment de la journée (aube, crépuscule, etc.).

La musique populaire 

A l’époque moderne, la musique populaire la plus répandue provient des films de type Bollywood inlassablement diffusée sur les chaînes TV et de radio, et même sur les téléphones portables. C’est une musique romantique, éclectique, qui intègre, en plus des orchestrations indiennes, des influences occidentales grecques, africaines, jazz, sud-américaines, etc.

La pop indienne connait aussi un succès grandissant ces dernières années. Elle représente plus de 30 % de la diffusion de la chaîne MTV-Inde.

La musique folklorique 

Il y a, en Inde, autant de musiques folkloriques qu’il n’y a de langues…et d’instruments de musique souvent fabriqués par les musiciens eux-mêmes.

Il y a aussi 

Le bhajan

Le bhajan parfois appelé kirtan désigne tout type de chant dévotionnel, le plus souvent une prière chantée en l’honneur d’une divinité.

Le qawwalî

D’origine soufie, nés au Nord de l’Inde au XIVe siècle, ces chants dévotionnels dédiés à Allah se classent en deux groupes : les hamd et les manqabat.

Le ghazal

Ce sont les chants d’amour dédiés à la femme dans la tradition musulmane venue de Perse. A résonance parfois mystique, ils n’ont qu’un couplet et sont quelques fois chantés sur un rythme syncopé. Si on les retrouve dans tout le monde musulman, ils ont été, en Inde, traduits en ourdou.

Les Bâuls, les fous de Dieu…

Les Bâuls (fous en bengali) désignent des groupes de musiciens nomades qui parcourent le Bengale et le nord de l’Inde en chantant des chants religieux et mendiant pour assurer leur subsistance. Ils adhèrent à une philosophie proche du poète et philosophe Kabîr. Les Bâuls ont influencé la poésie de Rabindranath Tagore. Il n’y a pas encore si longtemps, lorsqu’il n’y avait encore ni TV ni radio, le seul moyen de diffusion de la culture était par les gens itinérants, tels que les Bâuls. Pendant des millénaires, ils ont permis la transmission de la connaissance à toutes les couches de la société.

Pour allez plus loin :

  • Alain Daniélou, La Musique de l’Inde du nord, Paris, Éditions Buchet-Chastel, 1985.
  • Alain Daniélou, Origines et pouvoirs de la musique, Éditions Kailash, 2003. (ISBN 2842680901)
  • Alain Daniélou, Musiques et danse de l’Inde, Éditions Michel de Maule, 2007. (ISBN 2876232200)

Site web :

Hinustani Raga Sangeet Online : http://www.moutal.eu/index.php Site bilingue FR/EN, rares archives audio et vidéo à partir de 1902 ; émissions de radio sur les ragas.

Musiques de Bollywood :