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Cérémonie d’offrandes au Divin, la Pūjā

La pūjā est un rituel festif censé provoquer la descente (archāvatara) d’une divinité à l’intérieur d’une image la représentant ou d’un symbole comme le lingam.

Déroulement de l’invocation du pūjari (l’officiant), 

La prière débute par le tintement d’une clochette, qui appelle la divinité. Elle se poursuit par l’offrande de fleurs fraîches, de denrées, d’encens, accompagnée de musique et de la récitation de mantra(s). S’il s’agit d’une statue ou d’un lingam, le pūjari l’oint (enduire) d’huile, de camphre, de pâte de santal et la recouvre de guirlandes.

Le liṅgam ou liṅga  est lavé avec du lait et de l’eau sacrée comme celle en provenance du Gange. Le liquide ainsi versé se répand dans le yoni (lieu sacré). Il est, ensuite, oint de ghī (घी), de pâte de santal et orné de fleurs. Le point culminant du rite est le moment où la divinité se révèle à tous.

La pūjā est célébrée dans les temples par les brahmanes. Dans les foyers, c’est le chef de famille qui l’assure.

Dans la société Hindoue, la Pūjā tient un rôle essentiel, c’est un acte central et quotidien de l’hindouisme. 

En fonction de la pūjā demandée, il y a un tarif officiel à régler à l’officiant. La « pūjā » occupe une place importante parmi les rituels quotidiens non seulement du monde Hindouiste mais aussi Jaïn, Bouddhiste et même Chrétien en Inde.

Les lieux d’invocations 

Soit dans la maison dans la « pūjā room » quand il y a une, lorsque la demeure est trop petite, à l’extérieur près de la porte d’entrée.

Lorsque La pūjā est effectuée au temple, il y a deux possibilités, soit on l’effectue soi-même ou l’on demande l’aide d’un prêtre Brahmane appelé pūjari (l’officiant) pour présenter les offrandes à Dieu.

Un rituel dans la vie des Indiens

Dans la tradition hindouiste, temples et maisons ont tous leurs autels devant lesquels le prêtre, la famille, les amis de la famille viennent faire leur « pūjā » en l’honneur des Dieux et des Divinités.

La  pūjā est un rite d’adoration d’origine aryenne qui a remplacé le Yajña (यज्ञ), le sacrifice védique.

L’autel devant lequel se déroule la cérémonie comporte une ou plusieurs statues, une ou plusieurs images qui représentent le Dieu ou la Déesse du lieu.

Si, le plus souvent, les cérémonies de la pūjā sont accomplies dans le lieu familial ou au temple, elles peuvent être aussi réalisées dans la rue, à un carrefour, où aux pieds d’un sage qu’on appelle « guru » गुरु.

« Si dans la Multitude
nous poursuivons avec insistance l’Un,
c’est pour revenir avec la bénédiction
et la révélation de l’Un
se confirmant dans le Multiple. »
Śrī Aurobindo 

Om Shanti, Shanti, Shanti …

Astrologie Indienne (Jyotish), une aide à la prise de décision…

L’astrologie indienne fait partie des sciences auxiliaires de l’hindouisme, donc reliées aux Veda(s).

En Inde, il n’y a aucune décision importante qui ne se prenne sans consulter un astrologue. L’astrologie indienne (Jyotish) la plus ancienne est fondée sur 27 constellations lunaires (nakṣatra) et sur les passages de la Lune à proximité de celles-ci en union ou pas avec la position du Soleil.

Selon l’astrologie jyotish, nous sommes à tout moment reliés avec l’univers.

Le Maharadja de Mysore avait à son service, son propre devin/astrologue, Krishna Pattabhi Jois (le père de Guruji – Sri K. Pattabhi Jois).

 

Sri Krishna Pattabhi Jois fater of Guruji

Sri Krishna Pattabhi Jois fater of Guruji

Qu’est ce que l’astrologie indienne

Chacun connaît son « signe » en astrologie occidentale : Cancer, Lion, Sagittaire ou autre. Il s’agit en fait du signe saisonnier qu’occupait le soleil au jour de la naissance.

Le soleil, réside un mois dans chaque constellation, puisqu’il les traverse toutes les douze dans l’année. Les changements s’opèrent vers le 21 de chaque mois. Une date de naissance nous informe donc directement du « signe » appartenant à la personne.

Les choses ne sont pas aussi simples en astrologie indienne, d’abord parce que cette discipline accorde la primauté à la lune et non au soleil, ensuite parce qu’elle utilise un zodiaque dit « sidéral » : les signes de ce zodiaque se superposent aux constellations, sans subir cet inexorable décalage dû à la précession des équinoxes. Connaître son signe en astrologie indienne reviendrait plus ou moins à connaître la constellation traversée par la Lune au moment précis où l’on est né. Or, cette position lunaire ne peut se déduire simplement de la date de naissance. Il faut d’autres connaissances et d’autres moyens.

Qu’est-ce qu’un thème natal ?

C’est la représentation de l’espace, visible d’un point précis du globe, à un moment précis. En ce lieu, à cet instant, un être est venu au monde. Le schéma de son ciel de naissance est ce qu’on appelle le thème.
Le thème natal saisit, comme en un instantané, cet inextricable nœud d’énergies qui correspond à l’être nouveau-né. Car un être est un nœud d’énergies…

Il ne pourra se maintenir, continuer d’être ce qu’il est, qu’aussi longtemps que ces énergies, dans leur affrontement, demeureront en équilibre. Aucun équilibre n’étant parfaitement stable, l’être ne cessera donc pas de se transformer.

Les grands courants qui sont à l’œuvre garderont pour un temps (le temps d’une existence) leur force, leur sens, leur caractère. L’intensité et la qualité de ces énergies venues de tous les coins de l’univers, définissent à la naissance d’un individu sa nature, sa forme et son « degré dans l’être » ou, si l’on veut, son niveau de conscience.

Pour aller plus loin 

Vous pouvez recevoir une étude astrologique indienne gratuite :
http://www.yourplanets.com/ 

Je remercie profondément Monsieur Jean Dethier, pour son introduction à l’astrologie indienne. Il a eu le plaisir d’étudier en Inde avec le professeur, K. Neelakantan, récemment décédé, qui a également exercé l’astrologie auprès du Maharadja de Mysore, vers 1928.

  • Un livre d’initiation  » B A – B A de l’astrologie indienne «  de Jean Dethier, éditions Pardès
  • « L’astrologie de l’Inde », éditions Dangles
  • « ABC de l’astrologie indienne » de Denise Huat, éditions Grancher
  • « Introduction à l’étude de l’astrologie hindoue » de Denis Labouré & Jean-Claude  Laborde, éditions Traditionnelles, 1985, 32 p.