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Vous trouverez sur cette page les principaux liens que nous utilisons, soit pour l’achat de matériel, soit vers des amis enseignants l’Ashtanga Yoga, etc.

Le matériel

Une des spécificités de Ashtanga Yoga, est qu’un tapis suffit pour pratiquer.

Quelques critères sont à considérer :
    Épaisseur : Un tapis plus épais offre plus de confort pour les articulations
    Adhérence : Si vous transpirez beaucoup, privilégiez un tapis avec une bonne adhérence pour éviter de glisser.
    Matériaux : Optez pour des matériaux éco-responsables et durables pour un tapis qui respecte l’environnement.

Ci-dessous une liste avec certaines adresses pour vous procurer ce matériel :

  • yogamatters.com
  • yogamatsandmore.com
  • AliExpress : Très intéressant tapis en caoutchouc naturel antidérapants pour débutant avec des lignes de positions 185×68 cm x 5 mm
  • Bodynova : Serviette en microfibre dont la face inférieure est recouverte d’une couche de TPE particulièrement antidérapante.

  

Sites web sur l’Ashtanga Yoga

Site officiel de Sri K.Pattabhi Jois, Krishnamacharya, BKS Iyengar

Autres sites de nos amis

Belgique :

France :

Paris

Rennes (Bretagne)

  • Cécile Dalibard Raout : La Basse Lande, 35190 CARDROC – Téléphone : 02.99.45.82.09
  • http://www.aray.fr Yan & Anne-Marie Le Boucher, Luc Carimalo & Mireille Drouet, etc.

Fourmies (Nord de la France)

Grèce :

A propos de la Formation de professeur d’Ashtanga Yoga

Message de R. Sharath (petit-fils de Guruji)

« Dans ce monde moderne, tout est instantané. Personne n’a de patience. Tout le monde veut avoir tout le plus rapidement possible. C’est également devenu vrai pour le Yoga.  Dans de nombreux endroits, vous pouvez être certifié enseignant en 15 jours ou un mois. Toute personne arrivant en Inde pense : « Oh, je suis ici pour un mois, je devrais pouvoir obtenir un certificat d’études ». Nous recevons beaucoup d’appels téléphoniques. La semaine dernière, trois appels : un de Delhi, un d’Angleterre et un autre d’Amérique. Immédiatement ils demandent « Oh, donnez-vous des formations pour enseignants ? ». Le Yoga prend de l’ampleur mais devient fou également. Ce n’est pas le Yoga qui devient fou mais les gens qui en font quelque chose de fou.  Ils ne comprennent pas le sens du Yoga, la pureté du Yoga. Un professeur de Yoga devrait toujours maintenir la pureté de la pratique.

Vous savez, quand j’étais enfant, chaque fois que je voyais un chinois ou un japonais, je pensais qu’ils connaissaient le Karaté. Nous avions l’habitude de nous tenir à l’écart car nous pensions qu’ils connaissaient le Karaté, et ce, parce que nous avions vu « Enter the Dragon », le film de Bruce Lee. A l’époque il n’y avait pas de télévision, le seul divertissement était d’aller au cinéma pour regarder un film. Nous avons donc regardé ce film et pensions que chaque chinois ou japonais connaissait les arts martiaux.il pouvait donc nous battre et nous restions à l’écart. Aujourd’hui la même chose se passe avec le Yoga. Quiconque ressemblant à un indien et qui porte un saffron ou un lungi (habit traditionnel du sud de l’inde) devient un yogi. De nombreux yogi émergent un peu partout. Je dis cela parce que pour pratiquer le yoga, le choix du professeur est très important. Un professeur qui peut vous guider correctement, qui sait, qui pratique depuis de nombreuses années et qui émane d’une lignée de professeur. Ceci est très important.

Bhagavad-Gîta, «Le chant du Bienheureux »

Bhagavad-Gîta, «Le chant du Bienheureux »

Sharath, citations venant de la BhagavadGītā, (Ch 4, vs 1 – 2)

imam vivasvate yogaṃ proktavanahamavyayam vivasvanmanave praha manuriksvakave-bravit evam paramparapraptamimam rajarsayo viduḥ sa kaleneha mahata yogo nastah parantapa

La BhagavadGītā est un très grand et très beau livre. Il dit tout sur la pratique du yoga en dix-huit chapitres. Comment apprendre le yoga par le paramparā. Le paramparā est l’apprentissage via une lignée. Comme Krishnamacharya a appris de Ramamohan Brahmachari. Comme Pattabhi Jois a appris de Krishnamacharya. Vous savez, il s’agit d’une transmission, il ne s’agit pas d’une cabine téléphonique que vous ouvrez. Chaque rue a une cabine téléphonique. Pour un sādhaka (pratiquant) correct, il est important que sādhanā (la pratique) soit transmise d’un professeur à ses élèves. Pour qu’un professeur puisse transmettre la connaissance à ses élèves, il a d’abord à apprendre durant de nombreuses années. Il doit expérimenter en lui-même. Alors seulement il lui sera possible de transmettre la bonne méthode à ses étudiants.

Il existe aujourd’hui tellement de vidéos sur You-tube, qu’il est très difficile de différencier ce qui est du cirque de ce qui est du Yoga. Tous les yogas fous. Tous les types de Yoga stupides. Pour un rien ils se proclament Yoga, Yoga nu ! Quel est ce non-sens ? Kookoo yoga, « Hot » yoga, qu’est-ce le « Hot » yoga ? Yoga chaud, Bang yoga. Tous ces yoga(s) fous, tout devient yoga. Mais il est de notre devoir en tant que pratiquant du yoga – certains d’entre vous enseignent également – de conserver la pureté. Si nous ne conservons pas la pureté en nous, d’ici dix ou quinze ans, le yoga aura un sens différent. Le yoga est décrit de différentes façons :

  1. Union, l’union de jivātman ou âme individuelle, lorsqu’elle se connecte ou rejoint l’âme suprême, s’appelle « yoga »
  2. Le Yoga est le chemin de la libération (mokṣa)
  3. La libération elle-même est appelée « Yoga »

Il y a donc différentes définitions du Yoga, et il peut être expérimenté de différentes façons. Une fois que vous devenez Un avec le Tout, cela devient Yoga. C’est cette union que nous appelons Yoga. Donc pour le Yoga, pour pratiquer le Yoga, sādhanā (la pratique) est très importante. Si vous pratiquez un an, deux ans, trois ans vous n’atteindrez pas la profondeur du Yoga. Si vous souhaitez aller plus en profondeur… si vous vous contentez de naviguer sur la mer, cela ne s’arrêtera jamais et vous vous ennuierez. Vous vous ennuierez et vous n’apprendrez rien. Une fois que vous plongez dans la mer, une fois que vous vous enfoncez dans les profondeurs de la mer alors vous pourrez voir sa beauté… Dès que vous entrerez plus à fond dans votre pratique, vous pourrez expérimenter tellement de bonnes choses. Différentes choses, que notre pratique peut nous apporter. Cela ne peut être expérimenté que si nous avons de la dévotion, du dévouement, de la discipline et de la détermination. Les 4 D. Ils sont très importants dans notre pratique. Vous savez, les Yogis ont une vie disciplinée. Pourquoi avons-nous une vie disciplinée ? Car notre esprit ne devrait pas être « Cancala ». Cancala signifie distrait. Si je vais à une fête tard… Je vais vous dire, par exemple, tous les jours je me lève à 01 heure du matin pour pratiquer, un jour je m’ennuie et je vais à une fête… J’y vais et j’ai un conflit avec quelqu’un… Alors mon esprit devient distrait. Le jour suivant je me demande « Oh pourquoi ai-je fait cela ? » Nous ne voulons pas créer les circonstances qui nous amènent à faire ces choses… Après quinze jours je pense « Oh pourquoi ai-je fait cela ? ». Mais l’esprit du yogi, par la pratique quotidienne, jour après jour, devient plus fort en vous. Votre esprit ne reste pas assis tranquille, Il réfléchit à ce qu’est le Yoga. Ce genre de pensées devrait émerger en vous. Qu’est-ce qu’ ahiṃsā (non-violence), qu’est-ce que satya (vérité) ? Ce genre de pensées devraient émerger en vous lorsque vous pratiquer les āsana(s).

Lorsque vous pratiquez le Yoga ce genre de pensées devrait émerger en vous. A un moment elles émergent automatiquement en vous, vous commencez à penser « Oh ahimsa ». Lorsque la non-violence émerge, en tant que pratiquant, je dois la suivre et si je la suis, il n’y aura pas de conflits. Il en va de même pour chaque yama, niyama, les 10 branches (les 5 observances morale & les 5 discipline morale) supérieures se développent puissamment en nous, de plus en plus fort, alors nous avons une meilleure compréhension de notre pratique. Si nous pratiquons les asana(s) sans penser à quoique ce soit, sans avoir ce genre de pensées, cela devient juste un travail corporel comme de la gym ou soulever des poids. Quel en est l’intérêt ? Quel est l’intérêt d’un beau corps si nous n’avons pas un cœur bon ? Sans un cœur bon, la bonne pensée n’a pas d’utilité.

Donc cet āsana est le fondement de notre pratique spirituelle. Pour construire un édifice spirituel la Fondation doit d’abord être juste. Ainsi dès que vous n’êtes plus troublé par cette multitude de choses, vous n’avez plus que Pureté en vous. N’est-ce pas ? C’est cela la transformation, elle vient avec le temps si vous pratiquez avec dévouement et dévotion. « Sraddhavam labhate jnanam » – sradda– Qui a de la dévotion, de la foi en sa pratique peut atteindre la connaissance et peut prendre conscience de la pureté de notre pratique. Si vous êtes très ignorant, vous pourrez pratiquer vingt-cinq, trente ans même, sans réaliser de quoi il s’agit. Cela se limitera au physique.

Dès que vous réalisez cela, la transformation qui essaye d’advenir en vous donnera un beau sens à votre pratique. C’est un développement qui devrait advenir lentement… Lorsque nous naissons, nous fabriquons ce corps, lentement nous grandissons avec notre corps. Ainsi lorsque nous sommes bébé nous ignorons beaucoup de choses…lorsque nous sommes enfants tout est imagination. N’est-ce pas ? Tout est fantaisie lorsque nous sommes enfants. Le Yoga également démarre comme cela…mais comme vous grandissez et devenez plus sage dans votre pratique, son sens change également…Au début le Yoga n’est pas suffisamment sagesse.

Comme vous allez plus en profondeur, la pratique devient plus profonde, plus sage. Comme une plante dans le sol qui doit être nourrie correctement pour pousser. Si vous nourrissez la plante correctement, elle grandira et une fleur viendra. Si vous ne nourrissez pas les racines alors la fleur ne pourra éclore. Il en va de même pour les āsana(s), yama et nyama sont la nourriture dont notre esprit a besoin. Pratiqué comme cela, alors le Yoga grandira et fleurira en nous. C’est pour cela que ceci n’arrive pas si facilement. Pour obtenir quelque chose vous devez lâcher autre chose – ici vous laissez toutes les mauvaises choses – il y a beaucoup de choses à sacrifier… C’est cela que j’ai appris. De qui ?… Ma source d’inspiration est mon grand-père (Guruji). Chaque jour à 03h30 il psalmodiait, à 4h00 il était prêt à donner sa classe. J’ai appris en le regardant et en l’assistant durant des années.

La relation entre un guru et Siṣya est comme une relation père-fils. La même relation existait entre Krishnamacharya et Pattabhi Jois et un autre étudiant Mahadeva Bhat (camarade d’étude de Guruji). Guruji pratiquait le matin et passait à la théorie à midi chaque jour avec Krishnamacharya. De cette manière seulement le savoir peut être transmis aux étudiants. En ce monde de l’instantané plus personne n’a la patience. Tout ce qu’ils veulent c’est un morceau de papier – qu’est-ce qu’un morceau de papier, ça n’a pas d’utilité… Le vrai pratiquant de Yoga n’a cure d’être certifié. Le Yoga continue à advenir en lui et devient de plus en plus fort en lui. Je dis cela car beaucoup de personnes ont une opinion différente, une image différente du Yoga. Si vous êtes capable de sauter en arrière alors vous êtes un Yogi ! Qui peut se tenir sur les mains est un grand Yogi… Nous devons améliorer notre connaissance, notre connaissance de Yogi, notre connaissance spirituelle. Dès que nous améliorons cela en nous, nous essayons de devenir des yogi(s). De nos jours tout le monde écrit « yogi(s), yogini(s), nous donnons une soirée, venez ». Les Yogi(s) et yogini(s) ne vont jamais aux soirées…les yogi(s) veulent être silencieux, s’asseoir, être calme et pratiquer. Nous essayons toujours de devenir des yogis, des yogini(s). Toujours nous essayons d’aller dans cette direction mais nous ne l’atteignons pas encore. Certains sont très loin, d’autres plus avant. Une fois que nous avons été illuminés nous avons atteint le but. Ce que nous faisons dans cette vie continue dans la suivante ».

R. Sharath Jois

Jean Claude Garnier

Jean-Claude est né le 10 mars 1948 à Rouen en Normandie – France. Gravement malade dans l’enfance, il découvre le yoga avec l’ouvrage d’Indra DEVI, la 1ère américaine à étudier le Yoga avec Sŕī T. Krishnamacharya. Il a alors 14 ans et demi.

Krishnamacharya, Desikachar & Indra Devi

Krishnamacharya, Desikachar & Indra Devi

Il poursuit son chemin avec les compagnons de la Communauté de l’Arche fondée par Lanza Del Vasto, 1er disciple chrétien du Mahatma Gandhi. Il a 20 ans lorsqu’il rencontre, sur leurs conseils, Jean-Paul Boudon (Satyānanda Bihar School) et B.K.S Iyengar. Au début de son premier séjour de deux ans en Inde du Sud où il creuse des puits et remet des terres en culture, il rencontre Vinôba Bhave, le successeur de Gandhi. Il étudie le yoga avec Swami Gītānandha à Pondichéry (Puducherry), puis effectue un séjour dans l’ashram de Sŕī Aurobindo où il rencontre la « Mère ».

Jean Claude, creuse avec un ami Péruvien les foundations du Matrimondir à Auroville, sud de l’Inde

De retour en France en 1972, il séjourne quelques mois dans l’ermitage du Père Dechanet et commence en 1973 à donner ses premiers cours de Yoga à Rouen tout en poursuivant sa formation de professeur de Yoga avec André et Denise Van Lysebeth en Suisse.

Ensuite, Jean-Claude travaillera avec Jean-Bernard Rishi, alors élève de Sŕī K. Pattabhi Jois. C’est à Paris qu’il rencontrera B.K.S. Iyengar chez Noël Perrez. Fortement impressionné par Iyengar, il part les années suivantes à Puna étudier avec lui. Au cours d’un voyage dans le sud de l’Inde en 1978, il rencontre Sŕī K. Pattabhi Jois qui devient son maître. Il étudie avec lui chaque année jusqu’en 1998.

Pour mieux comprendre l’anatomie et le système locomoteur, Jean-Claude décide de suivre une formation en ostéopathie générale et crânienne. Il entreprend ensuite une psychothérapie psycho-corporelle dans la mouvance de W. Reich et s’engage dans plusieurs formations de psychothérapeute. Il parfait sa formation en ostéopathie énergétique, en acupuncture et en diététique. Il est végétarien depuis plus de 48 ans.

Joignant joyeusement toutes ses connaissances et expériences, Jean-Claude mène sa vie professionnelle entre l’enseignement du Yoga en Belgique (le très bel Institut qu’il a créé est installé à Uccle), France, Grèce et Inde et l’ostéopathie énergétique générale, crânienne et l’acupuncture. L’enseignement qu’il dispense est fidèle au Yoga Korūnta transmis par Sŕī K. Pattabhi Jois à l’ « Ashtanga Yoga Research Institute » de Mysore (Inde du Sud).

 

Sri K. Pattabhi Jois a expérimenté, développé et transmis l’Ashtanga Yoga

Sri K. Pattabhi Jois, est né le 26 juillet 1915, un jour de pleine lune, dans un petit village près de Somnâthpur au Karnataka en Inde du Sud. Il est décédé le 18 mai 2009, à l’âge de 94 ans.

Son père, Krishna Pattabhi Jois, était un astrologue réputé au service du Maharadjah de Mysore.

Après ses études, primaires et secondaires, il entreprend en 1930 des études de Sanskrit et de Philosophie Védique au Maharadjah Sanskrit College de Mysore. En 1937, il est diplômé, il enseigne aussitôt le sanskrit à l’Université de Mysore jusqu’en 1973. Il passe encore trois ans à enseigner au Collège Ayur Védique, et il prend alors sa retraite.

Il a commencé à étudier le Yoga dès 1927, il est âgé alors de 12 ans. Il habite alors avec ses parents dans un petit village près de Hassan « Kowshek » (Karnataka). Pendant les trois premières années, il effectue chaque jour le trajet à pieds (35 km) aller et retour, pour se rendre auprès de son Guru Sri T. Krishnamacharya qui habitait Mysore à cette époque. Il reçut l’enseignement de son maître pendant 25 ans (de 1927 à 1952). Krishnamacharya lui a demandé de transmettre une méthode de Yoga originale, appelé Yoga Korunta (plus connue aujourd’hui sous le nom d’Ashtanga Yoga). Sri K. Pattabhi Jois enseigne le Yoga en Inde depuis 1937, puis plus tard aux U.S.A et en Europe. Il a reçu des élèves du monde entier pour étudier cette merveilleuse méthode de Yoga.

Il a été le Fondateur-Directeur de l’Ashtanga Yoga Research Institute de Mysore en 1942. En 1946, il a fondé l’Institut de Recherche sur l’Ashtanga Yoga, où il a expérimenté et développé les vertus curatives du Yoga.

Il a été nommé Professeur Honoraire de Yoga au Collège Gouvernementale de Médecine Indienne à Mysore, de 1976 à 1978.

Shri K. Pattabhi Jois a été marié, avec la délicieuse Savitramma, connu sous son diminutif de Amma). Elle nous a quitté bien trop tôt en décembre 1997. Elle avait toujours un sourire, un réconfort ou une bénédiction aux lèvres et elle nous préparait un café absolument délicieux. Ce qui est moins connu c’est qu’elle avait aussi étudié et pratiqué le Yoga et les textes sacrés auprès de Shri T. Krishnamacharya, c’est aussi là qu’elle a rencontré Guruji. Elle avait 14 ans lors de son mariage, un mariage d’amour ce qui était très rare à l’époque. Ils ont eu trois enfants, deux garçons et une fille (leur fils aîné Ramesh est mort d’un accident sur le barrage de la Kâverî).

Manju Jois

Manju Jois

Manju, leur fils enseigne le Yoga à Emanitas en Californie -U.S.A.

Saraswati, leur fille vit toujours à Mysore, elle est mariée à un professeur et enseigne aussi le Yoga.

André Van Lysebeth

André Van Lysebeth

En 1964, André Van Lysebeth, le premier européen, vient étudier le Yoga Korunta à l’Ashtanga Yoga Research Institute de Mysore avec Guruji. André parle de lui et le fait connaître en faisant paraître un article élogieux qu’il écrit dans la jeune revue de l’époque « YOGA » qu’il édite.

C’est autour de 1972 que Sri Pattabhi Jois reçoit les premiers américains après le « meeting » de Manju à l’ashram de Gitananda près de Pondichéry (160 km au sud de Madras). La pratique de l’Ashtanga Yoga se diffuse en Amérique depuis la Californie, et s’étend plus tard à Hawaï. En 1975, Guruji et Manju font leur première tournée américaine, pour y transmettre le yoga. Depuis, la pratique de l’Ashtanga Yoga s’est répandue dans le monde entier.

Guruji est passé sur l’autre berge de l’existence, le 18 mai 2009 à 2h30 de l’après midi (Horaire de Mysore). 
 Guruji a enseigné de manière ininterrompue pendant 63 ans cette merveilleuse méthode qu’il a apprise dès 1927 de son Guru Sri T. Krishnamacharya.

Chidambaram offrande fleurs

Om Loka Samasta Sukhino Bhavantu, Om Shanti, Shanti, Shanti
 (Om, Puissent tous les êtres atteindre la paix et l’harmonie, Om Shanti).

Aujourd’hui, c’est son petit-fils Sharath Rangaswamy, le fils de Sarasvatî qui est Directeur de l’Institut. Il est né en 1971. II transmet l’Ashtanga Yoga qu’il a appris de son grand-père. Sharath est marié à Shruthi et il est l’heureux papa de deux enfants, une charmante petite fille qui s’appelle Shradda (Dédication), et un fils Sambhav (Relié à l’Être ou Manifestation de l’Être).

La nouvelle « Yogashala » (salle de cours de yoga) est située :

  • Ashtanga Yoga Research Institute
235, 8th Cross
2nd Main, 3rd Stage
Gokulam,
    Mysore 570 002 – 
Karnataka, South India

Historique du Yoga Korunta (Ashtanga Yoga)

C’est grâce au mécénat du Maharadjah de Mysore (très connu pour sa philanthropie et sa foi spirituelle) que Sri T. Krishnamacharya, voyageant dans le nord de l’inde pour propager la science du Yoga afin de soigner différentes maladies, découvrit par hasard, dans les années 1930, à la bibliothèque universitaire de Calcutta, un ancien manuscrit écrit sur des feuilles de palmier intitulé « Yoga Korunta ». L’auteur, un sage des temps anciens, s’appelait « Vanama Rishi». Le document rédigé entre 500 et 1500 avant Jésus Christ était complet et dans un excellent état de conservation. A la tournure de certaines phrases, Sri T. Krishnamacharya qui était aussi un spécialiste du Sanscrit ancien, comprit qu’il faisait partie d’une tradition orale bien plus ancienne (entre 3000 & 4000 ans avant J.C.).

Sri T. Krishnamacharya

Sri T. Krishnamacharya

Suite à cette découverte, Sri T. Krishnamacharya, qui enseignait alors une autre méthode de yoga, transforma pour la troisième fois son enseignement. Il demanda à Shri K. Pattabhi Jois de se vouer exclusivement à cette méthode de Yoga original, appelé Yoga Korunta et de le transmettre.

Dès 1937, en Inde, à Mysore, Pattabhi enseigna le Yoga Korunta.

Ce n’est qu’à la fin des années 60 qu’André Van Lysebeth, premier professeur de yoga européen, passe trois mois à étudier le Yoga en Inde avec Pattabhi.

André parle de lui, de sa qualité d’enseignement, le fait connaître en faisant paraître des articles élogieux dans la revue « YOGA » qu’il édite.

La "REVUE YOGA"

La « REVUE YOGA »

Autour de 1973, des américains assistent à la démonstration de yoga par Manju Jois (fils de Pattabhi) à l’ashram de Gitānanda (près de Pondichéry). Ainsi Norman Allen devint l’élève de Pattabhi ou Guruji pour ses disciples, puis vinrent Nancy Gilgoff et David Williams.

Pattabhi a choisi d’utiliser le terme « Ashtanga » pour son école par référence à l’un des six points de vue de la philosophie indienne orthodoxe, le « Yoga ». Les autres points de vue sont : Nyāya, Vaisheshika, Sāṃkhya, Mîmâmsâ, Vedānta.

La bible du Yoga écrit par Patañjali, est « les Yoga Sūtra » (sorte de synthèse de toutes les connaissances précédentes existantes).

Au deuxième chapitre de ce livre, au verset (YS II-29), sont expliqués les fondements de la pratique du yoga dont la définition est « aṣṭāṅga yoga ». Ainsi, toutes les techniques spirituelles faisant référence à ce livre peuvent être nommées aṣṭāṅga yoga.

C’est alors la transformation du nom de « Yoga Korunta » en « Ashtanga Yoga ». En effet l’Institut de Pattabhi s’appelait « Ashtanga Yoga Research Institute of Mysore », les étudiants américains ont de ce fait pensé qu’il enseignait un Yoga nommé « Ashtanga Yoga ». 

En 1975, Nancy Gilgoff et David Williams invitèrent Guruji et son fils Manju, qui partent alors faire leur premier voyage en Amérique, pour enseigner le yoga. Manju resta aux État Unis. Cette pratique de Yoga se diffusa rapidement en Amérique depuis la Californie, et s’étendrit jusqu’à Hawaï, sous le nom d’Ashtanga Yoga. 

Les livrets de JB Rishi sur l'Ashtanga Yoga

En Europe, les premiers professeurs à diffuser cette méthode s’appelaient Jean-Pierre Radhu (Belgique), Gabriel Plessis (Paris, Rouen – 1972). Jean Bernard Rishi, à Paris (France – 1975), publia avec l’accord de Guruji des livrets sur les salutations au soleil de Mysore et les postures debout (photos de Pattabhi en N&B). Après avoir enseigné l’Ashtanga Yoga pendant plusieurs années, ils ont tous changé de méthode pour différentes raisons. Plus tard, Jean Claude Garnier (France, Belgique – 1978) et Serge Fonteneau (France, Château Renauld) ont adopté les enseignements de Pattabhi et ont pris à cœur de les diffuser.

De nos jours, cette forme traditionnelle de Yoga, surtout connue sous le nom d’Ashtanga Yoga, est l’une des les plus pratiquée au monde.

Sharath Rangaswamy, le petit-fils de Sri K. Pattabhi Jois, transmets l’Ashtanga Yoga qu’il a appris de son grand-père.

Pour aller plus loin :

  • Yoga Mala – Sri K. Pattabhi Jois (Broché)
  • Ashtanga Yoga – John Scott (Le courrier du livre).
  • Ashtanga Yoga – Le Guide Pratique: Un Guide Illustré Destiné à une Pratique Personnelle, Première et Deuxième… de David Swenson

Kollywood, les grands studios de cinéma à visiter à Chennai

Les grands studios de cinéma sont surnommés Kollywood. Ils font concurrence à ceux de Bombay…(Bollywood) Il y a les studios AVM et les studios Prasad. Contrairement aux studios de Bombay, ils sont généralement ouverts aux visiteurs.

Il faut avoir la chance de passer un jour où il y a un tournage.

J’ai assisté au tournage aux studios Prasad, et j’ai trouvé cela très amusant, notamment en raison du contraste entre certains moyens logistiques très rudimentaires et certains appareillages hyper sophistiqués. Les décors en carton pâte dont la couleur me restait collée aux doigts, ce n’était pas mal non plus.

L’Inde reste le plus gros producteur de films au monde.

L’industrie du film en Inde est la plus importante au monde, elle produit 4 fois plus de films que Hollywood.

Ces films ont un énorme succès en Inde, mais aussi en Indonésie, en Irak, en Afrique : Égypte, Maroc, du Nigeria etc.

Pourquoi ne connaissons-nous ici presque rien de ce cinéma ?

Il a la réputation d’être superficiel, kitsch, sans créativité artistique. Les histoires, toujours les mêmes, sont des variations sur le thème de l’amour ou de la lutte du bien contre le mal, et les acteurs jouent des rôles très stéréotypés. Les caractéristiques de ces films sont : une durée de 3 heures, les scénarios sont toujours entrecoupés de chansons (5 à 6 chansons), de musiques et de chorégraphies fastueuses, un mélange savamment dosé comme les épices d’un curry. 

Les films, les chansons

Très commercial, ce cinéma répond aux attentes du public qui exige plusieurs danses, une histoire d’amour, de la comédie, du mélodrame, le tout, selon un mélange savamment dosé comme les épices dans un « Massala » ou un « curry ».

Contrairement à Hollywood où la musique est un genre en lui-même, dans le cinéma indien, les chansons et les danses font partie intégrante du déroulement de l’histoire et du scénario.

C’est un cinéma, standardisé à l’extrême et réputé pour son côté kitsch. En fait, il s’agit d’un langage cinématographique simplement différent du nôtre. Comme l’explique Anne-Gaëlle Doshi, consultante en 7e art du sous-continent :

« Le cinéma indien a des codes très stricts et très indiens qui voyagent assez mal en Occident, d’où la réticence, mais une fois qu’on a acquis ces codes, qu’on les a acceptés, on s’amuse beaucoup. »

L’année 2013 a été marquée par le centenaire de l’industrie du film indien « 100 Years of Indian Cinema ».

Photos

Vidéos :

Inde du Sud en musique

 

Un petit aperçu de Madras – Chennai :

Pour les films tamul – tamil :

Et aussi le site :

Visitez la Société Théosophique à Chennai

Le plus grand siège mondial de la Société Théosophique a été conçu pour faciliter et encourager l’étude des religions comparatives, ainsi que la philosophie, les sciences et la pensée rationnelle.

Elle se situe au bord du magnifique rivage sylvestre du fleuve Adyar. Elle a été fondée par Madame Blavatsky et le Colonel Olcott aux États-Unis puis transférée à Adyar en 1882.

Chennai, Société Théosophique, Madame Blavatsky  Société Théosophique, Madame Blavatsky_a

Mis à part les vestiges de nombreuses croyances et le paisible jardin de commémoration, il y a une bibliothèque de 95 ans qui possède une excellente collection de rares manuscrits orientaux, rédigés sur des feuilles de palmier et du parchemin.

Horaires Congé Téléphone
1Oh00 à 12h0014h00 à 17h00 Dimanche 2491 2904 / 2491 8431.
Theosophical Society, entrance

Theosophical Society, entrance

Visiter Chennai, une grande métropole proche de Mahābalipuram

Chennai,

Comme toutes les grandes villes de l’Inde, Madras (7 millions d’habitants), qui a été rebaptisée « Chennai » en 1996 peut paraître déroutante et hostile au voyageur qui débarque.

Le trafic routier est, comme il se doit en Inde, dense, bruyant et très coloré ! Et pourtant, la ville possède un certain charme : sa vie culturelle est très intense et ses plages magnifiques.

Un carrefour vers l’Inde du Sud

En fait, Chennai se mérite. Pour la découvrir, il faut accepter d’y rester quelque temps, assez de temps pour découvrir la richesse culturelle de la ville, capitale de l’art dravidien.
Le faible intérêt touristique, l’absence de monuments remarquables, fait…qu’il y a peu de touristes.


Ce qui suit est une liste non exhaustive, mes coups de cœur que je vous propose en ayant voyagé depuis « des milliers d’années » en inde…

  • A Chennai, une des choses les plus incroyables à faire, c’est d’aller se balader le vendredi ou samedi soir sur la grande plage de Marina Beach après le coucher du soleil. Une vraie fête foraine à l’indienne, une foule démentielle et joyeuse : tir au fusil, balades à cheval, stands de nourriture, jus de canne à sucre, manèges pour enfants et adultes, vendeurs de tas de trucs qui clignotent, stands pour se faire prendre en photo avec une star de Bollywood en carton devant un faux décors et, il y a une longue file d’attente, etc. ……
  • La galerie d’art national à Chennai, l’endroit à visiter absolument
  • Le temple de Kapaleeswarar à Chennai
  • La Société Théosophique au sud de Chennai
  • Les grands studios de cinéma sont surnommés Kollywood. Ils font concurrence à ceux de Bombay…(Bollywood) Il y a les studios AVM et les studios Prasad. Contrairement aux studios de Bombay, ils sont généralement ouverts aux visiteurs.
  • L’entreprise de fabrication des célèbres motos Royal Enfield
  • Voir la Cathédrale San Thome (St Thomas) surtout la nuit, aller sur le Mont Saint Thomas (pour son point de vue sur la ville de Chennai et visiter la grotte de Little Mount.

L’enchainement de postures rythmiques : la salutation au soleil

La Salutation au Soleil ou Sūryanamaskāra est un enchaînement dynamique de postures, rituel en l’honneur du soleil levant qui prépare au travail postural qui donne chaud au corps, au cœur et à l’âme.

Levé du soleil à Mahâbalipuram

Levé du soleil à Mahâbalipuram

À l’origine, la Salutation au Soleil est un rituel, une prière du matin en l’honneur du soleil levant.

« Sūrya » soleil et « Namaskāra » salutation, prosternation sont des termes sanscrits. Cet enchaînement dynamique de postures, originaire de l’Iran est arrivé en Inde avec les Parsis qui considèrent la Salutation au Soleil comme un devoir religieux.

Dans l’Ashtanga Yoga, on utilise la salutation au soleil

Les célèbres salutations dites de Mysore « A » & « B » ont été transmises par Sri Krishnamacharya & Sri Pattabhi Jois. La salutation « A » sert de transition entre les postures et de préparation au travail postural :

Echauffement musculaire

  • libération des grandes articulations
  • assouplissement de la colonne vertébrale
  • se travaille avec la synchronisation du souffle (Viniyasa)

« Si le gouvernement lui-même y voyait son utilité et obligeait les étudiants de toutes les institutions scolaire, garçons et filles confondues, à pratiquer les postures de Yoga et Sūryanamaskāra, cela purifierait leur vie et rendrait un grand service au monde »
Sri K. Pattabhi Jois (extrait de Yoga Mala)

 

Sūrya Namaskāra A :

Tadāsana, Uttanāsana A, Uttanāsana B, Chaturanga Dandāsana, Ûrdhva Mukha Svanāsana, Chaturanga Dandāsana, Adhomukha Svanāsana, Uttanāsana B, Uttanāsana A, Tadāsana, Samasthitiḥ.

Salutation au soleil_A

Sūrya Namaskāra B :

Tadāsana, Utkatâsana, Uttanāsana A, Uttanāsana B, Chaturanga Dandāsana, Ûrdhva Mukha Svanâsana, Chaturanga Dandāsana, Adhomukha Svanâsana, Vīrabhadrāsana A, Chaturanga Dandāsana, Ûrdhva Mukha Svanāsana, Chaturanga Dandāsana, Adhomukha Svanâsana, Vīrabhadrāsana A, Chaturanga Dandāsana, Ûrdhva Mukha Svanāsana, Chaturanga Dandāsana, Adhomukha Svanâsana, Uttanāsana B, Uttanāsana A, Utkatâsana, Samasthitiḥ.

Il y a donc toujours un mouvement où l’on inspire suivi d’un autre où l’on expire.

Salutation au soleil_B

Bénéfices de la pratique de Sūryanamaskāra (La Salutation au Soleil)

Une pratique rythmique régulière (tous les jours) va vous procurer progressivement une santé parfaite :

  • assouplit et renforce les muscles du corps
  • active la régulation intestinale en augmentant le feu digestif
  • purifie et développe les poumons et le cœur

Sūryanamaskāra va développer la volonté, l’endurance, la force mentale, qualités qui sont toutes indispensables pour atteindre le but du Yoga, c’est une méditation en action.

Tous les pratiquants de yoga connaissent la Salutation au soleil

Le Power Yoga, le Vinyasa Yoga, Vinyasa Flow et d’autres méthodes de Yoga utilisent la Salutation.

C’est « la » technique de Yoga qui utilise le système cardio-vasculaire. Elle apporte la chaleur et une énergie considérable. André Van Lysebeth enseignait rapidement la salutation au soleil afin augmenter le rythme cardiaque et la chaleur.

Suryanamaskar, André Van Lysebeth

Suryanamaskar, André Van Lysebeth

Il y a d’autres formes de salutations suivant les traditions

Il y a les salutations bouddhistes ou musulmanes, les prosternations tibétaines « Les cinq tibétains ». En Inde, il y a celle du Rājā de Aundh venant de Sivānanda, qui est très connue en Europe grâce à André Van Lysebeth.

Enfin moins connue, il y a la Salutation à la Lune, utilisée dans la tradition tantrique (Chandra Namaskāra – Chandranamaskāra)

Devenir professeur d’Ashtanga Yoga grâce à la formation proposée

La formation transmise à l’origine par Sri k. Pattabhi Jois est perpétuée à l’institut d’Ashtanga Yoga de Bruxelles. Depuis 1973, Jean Claude Garnier forme (en Europe et en Asie) les élèves à approfondir leurs connaissances du Yoga. Certains vont trouver leur vocation et devenir professeur pour le transmettre à leur tour.

Sri K. Pattabhi Jois

Sri K. Pattabhi Jois

L’orientation générale de l’Institut est ouverte aux différents courants du yoga, gage de liberté pour tous. En référence à l’enseignement de KRISHNAMACHARYA et de ses disciples B.K.S. Iyengar et bien sûr Sri K. Pattabhi Jois, Jean Claude Garnier poursuit la transmission de l’Ashtanga yoga.

A qui s’adresse formation, approfondissement & recyclage de professeurs de Yoga ?

  • Aux personnes pratiquant le yoga qui souhaitent acquérir une plus grande connaissance de soi pour obtenir un meilleur équilibre du corps et de l’esprit.
  • A ceux qui souhaitent approfondir leur approche de la tradition du Yoga
  • Aux futurs professeurs qui souhaitent donner des cours de yoga dans toutes les collectivités Européennes (s’engagent à un cursus de minimum 5 modules)
  • Aux enseignants du Yoga d’une méthode différente qui désirent approfondir leur pratique personnelle par une méthode ancestrale & dynamique
  • Aux professeurs de Yoga qui ont l’obligation de se perfectionner

Comment se déroule la formation avec un suivi personnel ?

  •  Vous approfondissez la pratique (première, deuxième, troisième série en fonction du niveau)
  • Vous recevez un enseignement sur le yoga et sa philosophie
  • Vous apprenez à observer les cours (groupes et individuels)
  • Vous assistez progressivement l’enseignant lors d’un cours
  • Vous êtes supervisé dès vos premiers cours afin de répondre à vos questions

L’obtention d’un diplôme

 La formation de professeur de Yoga est constituée d’un ensemble de modules.

A la fin de chaque module, vous passerez l’examen d’évaluation, pratique et théorique sur l’ensemble des cours vus. Une fois le certificat obtenu, vous pourrez passer à un grade supérieur. Vous devez suivre, dans l’ordre, un minimum de 5 modules (A, B, C, D, E, F). Pour obtenir votre diplôme, vous rédigerez un mémoire résumant votre travail d’étude et de recherche sur un des aspects du Yoga.

Cette reconnaissance est indispensable pour :

  • Pratiquer votre profession dans un pays d’Europe
  • Avoir une formation qui s’aligne sur un cursus identique à l’ensemble des pays d’Europe (complété chaque année par des stages et des échanges)
  • Donner cours dans une institution reconnue
  • S’inscrire au registre national professionnel
  • obtenir une assurance
  • Etre un atout pour vos futurs élèves

 Lois européennes PDF

Union européenne de Yoga : http://www.yogaeurop.com/index.php?categoryid=21

Proto Shiva, civilisation de l'Indus

Proto Shiva, civilisation de l’Indus

Les contenus abordés lors de la formation

Les documents théoriques vous seront délivrés à la fin de chaque module en version numérique (avec un accès espace formation)

 Les thèmes abordés :

  • Anatomie
  • Physiologie
  • Psychologie
  • Pédagogie
  • Déontologie
  • Histoire
  • Étymologie
  • Textes sacrés de l’Inde

La communication, l’expression orale et écrite, la diététique et l’hygiène de vie sont aussi abordées.

Contenu des cours du « Module de Formation A »,

  1.  Pratique posturale première & deuxième séries (Sādhanā Yoga)

Les bases posturales, les appuis, la reprise et l’amélioration des postures et de leurs variantes, la respiration, dans le travail des postures, conduisant plus tard à l’expérience du souffle (Prāṇāyāma), le développement de la concentration, du lâcher-prise, le travail individuel et le travail de groupe, les ateliers et les premiers essais d’enseignement.

 2.   Cours théoriques

  • A travers son origine Védique nous allons voir la Tradition Indienne Classique,
  • Les invocations (prière de début et de fin de cours), l’explication, son intérêt et sa traduction.
  • La théorie de la pratique de l’Ashtanga Yoga (Mūla Bandha, Uḍḍiyāna, Ujjãyi Prāṇāyāma, le Vinyasa)
  • La connaissance de l’anatomie liée à la pratique posturale
  • L’intérêt des étirements lors de la pratique des postures de Yoga
  • L’utilisation du Sanskrit pour les cours
  • Les fêtes religieuses
  • La création du monde, (Taittiriya Âranyaka vu par les Veda)
  • Présentation de la vie, l’œuvre et l’enseignement de : Sivananda, Sri Ramakrishna, Swami Ramdas, Yogi Ram Surat Kumar, Sri Yukheswar, Alain Daniélou, Krishnamurti.

Voir dans le PDF, les contenus des autres Modules de Formation

Admissions :

Les modalités d’admission sont communes à toutes les écoles de la Fédération Nationale des Enseignants de Yoga

Pour s’inscrire en première année de formation il faut

  • Avoir pratiqué le Yoga depuis 2 ans au moins avec un ou plusieurs professeurs et faire remplir par l’un d’entre eux la fiche de parrainage.
  • voir plus de 18 ans,
  • voir un niveau de culture générale ou une formation professionnelle équivalent au niveau baccalauréat.

 Où et quand ?

  • En Inde, plus long et plus de temps (un mois)
  • En Grèce, condensé (deux semaines)
  • En Belgique toute l’année (dix WE de septembre à juin/juillet)