Archives par étiquette : Tamil Nadu

Thanjavur

Thanjavur (Tanjore) est une ville de l’État du Tamil Nadu à quelque 400 km au sud de Chennai sur la rive sud de la Cauvery. Thanjavur est célèbre pour sa peinture en relief qui porte son nom, les œuvres représentent essentiellement les divinités de la mythologie hindoue. Krishna qui est représenté avec la peau blanche alors que traditionnellement elle est bleue foncée. La mise en œuvre ressemble à celle des Icônes grecques. Figurant au patrimoine mondial de l’Unesco le temple de Brihadesvara, appelé aussi le temple de Rājarājeshvaram, de style drāvidien est magnifique.

Après l’entrée dans la cour intérieure se trouve un imposant Nandi, le taureau, célèbre monture de Shiva, de 6m de long & 3m de haut, en granit noir.

Les sculptures en granit et bronze de son musée valent le détour ainsi qu’une visite à la bibliothèque et au palais.

La région de Tanjore est riche en histoire, c’est une terre de temples dont un grand nombre sont très anciens.

A 275 km au sud de Mahābalipuram et à 171 km au sud de Pondichéry

Dans les environs de Tanjore, il y a de nombreux Temples très intéressants à voir entre autres à Gangaikondacholapuram, Kumbakonam, Darasuram et Swamimalai, où il y a aussi les fameuses fonderies de bronze, dites à « la cire perdue », et un musée « Bronze Museum and School of Arts »

Les danses populaires en Inde ou danses folkloriques ethniques

Nous connaissons tous les différentes et merveilleuses danses sacrées classiques indiennes reliées à Shiva, sous sa forme de Nataradja, le roi de la danse.

Il existe aussi de très nombreuses danses villageoises populaires ou sacrées, vivantes et colorées dans toute l’Inde jusqu’aux confins de l’Himalaya. Les spécialistes disent qu’il y a autant de danses folkloriques qu’il y a de langages différents en Inde, c’est peu dire.

J’ai admiré et parfois participé à quelques unes :

Au Ladakh, Tse Shu ou Nagrang, qui est une danse qui sert de prédiction aux oracles et les danses Kabgyat Gustor Gangon Tsedup et les danses masquées (Chams) à Leh en septembre.

Au Sikkim, la « chaam » (danse lamaïste religieuse dans les temples Gompas), la plus connue est le « Tse Chi » qui exprime la vie de Guru Rimpoché, en juillet ; il y a aussi la chaam qui a lieu en début février deux jours avant le Nouvel An tibétain, qui symbolise le combat du bien et du mal.

Au Penjab la Bhangra, à l’origine une danse folklorique pour célébrer la récolte des moissons, cette pratique a disparu avec la partition 1947. Dans les années 50 fut créée la nouvelle danse folklorique Bhangra, danse d’hommes très énergique. Il existe au Penjab d’autre danses comme : Luddi, Jhummar, Dhamaal, et Gham Luddi.

Au Rajasthan, il existe de nombreuse danses traditionnelles, comme la danse Kalbeliya ou « danse du serpent », la danse avec les pots remplis de feu ou « Chari dance », les pots que ces danseuses portent sur la tête sont une réinterprétation d’une cérémonie qui se déroulait pendant la cérémonie du mariage pour éclairer le visage de la mariée.

Radha & Krishna dancing painting

Radha & Krishna dancing painting

Au Gujarat, « Ghumna » qui signifie « tourner », cette danse de femmes se danse avec des bâtons. « Teratali dance », cette danse interprétée uniquement par des femmes sorte de prière adressée au Dieu Babaramdev (un des noms de Krishna).Elles tiennent entre leurs doigts, et leurs orteils de petites cymbales, « terah », veut dire : treize. La danseuse, assise, a donc, treize cymbales attachées en différents endroits de son corps.

Danseur flok

Au Tamil Nadu, le Kalhaï kûtthu, plus un spectacle d’acrobatie que de la danse. Il est proposé par des troupes d’artistes itinérants accomplissant par exemple des sauts périlleux sur des perches, des échasses. Le Kolâttam, il s’agit d’une pratique villageoise très ancienne, une danse de bâtons que les danseuses entrechoquent selon divers motifs rythmiques. Le Bagavatha nadanam, cette danse religieuse, était exécutée dans le Madapam des temples autour d’une lampe à huile rituelle, dans le but d’honorer le Dieu Krishna.

A Mahābalipuram, lors de votre séjour pour pratiquer l’Ashtanga Yoga en hivers, de fin décembre et pendant le mois de janvier de chaque année vous aurez l’occasion de voir en première partie du spectacle du « Festival de Danse », quelques une de ces expressions folkloriques et colorées.

Voir : Les danses classiques indiennes

La réserve d’oiseaux (ornithologique) de Vedanthangal

Vedanthankal Bird Sanctuary, la réserve ornithologique se situe dans le petit village de Vedanthangal.

On peut y admirer plus de 40 000 oiseaux (dont 26 espèces rares), provenant de diverses régions du monde.

Ces oiseaux séjournent à la réserve pendant la saison migratoire. La meilleure période pour visiter ce merveilleux endroit paisible est de novembre à mars. A cette époque, les oiseaux construisent et maintiennent leurs nids. Le meilleur moment pour l’observation des oiseaux est tôt le matin ou en fin d’après-midi avant le coucher du soleil.

Vedanthangal se situe à 60 km au sud de Mahābalipuram en direction de Pondichéry, (1h de voiture). Fermé de mai à novembre.

Vedanthankal Bird Sanctuary, site web :

Pongal, la fête de la moisson du riz et des vaches

Le Pongal, c’est la fête de la moisson du riz et des remerciements. Elle se fête généralement en famille, à la maison et dure quatre jours, c’est l’une des fêtes les plus colorées de l’Inde du sud. Elle suit le calendrier solaire. C’est un peu la Pâques indienne, le moment où les maisons sont nettoyées à fond. La maitresse de maison (avec l’aide de sa fille) dessine un Rangoli ou Kolam devant leur porte sur la rue. Les vaches sont peintes et décorées. On cuit du riz avec du sucre de canne et des épices dans une grande marmite, jusqu’à ébullition et débordement, que l’on partage avec tous.

Le Pongal est une fête séculière fixée partout en Inde au 14 janvier appelé Makara samkrānti. Le soleil inverse sa course du tropique du Sagittaire (Dhanu Rachi) au tropique du Capricorne (Makara Rachi), ou tropique du crocodile (makara). « Samkrānti » désigne «le mouvement du soleil d’un signe du zodiaque à l’autre ». Il y a donc douze « samkrānti », qui sont considérés comme des jours auspicieux, suggérant un nouveau commencement, le début d’une phase de bon augure dans la culture indienne…

Makara Samkrāmana réveille tous les pouvoirs latents dans l’homme, non seulement pour l’épanouissement de sa personnalité à son plein potentiel, mais aussi pour le bien-être et la gloire de la société dans son ensemble.

La philosophie hindoue fait l’éloge de l’activité humaine comme une valeur suprême sans lequel rien ne peut être atteint dans la vie. Dans un Subhaashita, il est écrit :

Udyamam saahasam dhairyam buddhisshaktih paraakramaha |

Shadete yatra vartante tatra devaassahaayakrit | |

Les Dieux aideront ceux qui affichent les six attributs : l’activité, l’audace, le courage, la sagesse, la force et le courage.

Le tout dernier śloka (श्लोक) de la Bhagavad-Gītā (भगवद्गीता) met également en évidence la nécessité suprême des efforts de l’homme dans tous les domaines de la réalisation humaine :

Yatra yogeshwarah Krishno yatra Paartho dhanurdharah |
Tatra shreervijayo bhootirdhruvaa neetirmatirmama | |

Là où est le Seigneur Kṛṣṇa, le maître de yoga, là ou est Partha (Arjuna) l’archer, là sont aussi, je l’affirme, la victoire, la gloire, la richesse, et la direction permanente de la sagesse éternelle

Au cours du premier jour (Bhogi Pandigai), toute la nuit, les enfants frappent sur un petit tambour à main autour d’un feu de vieux tissus, de vieux vêtements, de vieilles nattes qui sont jetés et brûlés, symbolisant la destruction du mal. Traditionnellement on cassait les ustensiles de cuisson en terre, marquant ainsi le début d’une nouvelle vie. Des motifs décoratifs ou rangolis sont tracées sur le sol devant chaque demeure.

Le deuxième jour (Thai Pongal), tôt le matin, on met à bouillir dans de nouveaux pots en terre, le riz nouvellement récolté avec du lait frais et de la mélasse ou du sucre brun et de la cardamome, en laissant le mélange déborder pour attirer la bonté des Dieux. Les gens préparent des en-cas et des desserts, se rendent visite l’un l’autre et échangent des vœux.

Le troisième jour (Maattu Pongal) est destiné à rendre grâce aux vaches et aux buffles qui servent à labourer les champs. On peint des motifs sur ceux-ci, on les orne de fleurs et on les nourrit de riz nouveau avant de les promener dans les rues au son d’une musique de fête.

Dans certains villages, une course de jeunes taureaux, assez violente, appelée Jallikattu, est l’attraction de la journée ou bien une course de chars d’attelage avec des bœufs.

Le dernier jour (Kaanum Pongal), les jeunes gens se réunissaient sur les rives des rivières pour y chercher un futur conjoint mais cette pratique est tombée aujourd’hui en désuétude. Durant cette période les gens mangent des morceaux de canne à sucre et en décorent leur maison. Les hommes tentent également d’attraper des liasses de billets accrochées aux cornes des bœufs.

La fête a également une signification astrologique : elle marque le début de la période de l’Uttarayana, celle où le soleil parcourt dans le ciel durant six mois sa course la plus septentrionale. Dans l’hindouisme, Uttarayana est considéré comme une période favorable durant laquelle on planifie les évènements importants.

 

A Mahābalipuram, vous pouvez pendant votre session d’Ashtanga Yoga du mois de janvier participer à cet événement riche en couleurs et en musique, en effet le « Tourisme Office » organise chaque année pour ces festivités du Pongal, une visite dans un village traditionnel. 

Om Shanti

Pondichéry, un petit peu de France en Inde…

La côte de Coromandel, proche de Pondichéry, est idéale pour un séjour de charme : ses plages de sable blanc, ses petits villages de pêcheurs, ses ensembles de temples hindous, l’ancien comptoir français où flotte encore les effluves du passé, un séjour dans un hôtel de caractère, rendront votre stage de Yoga inoubliable.

Pondichéry ou Puducherry, la ville est souvent appelée Pondy. Pondichéry possède une architecture unique, héritée du mélange des cultures et de son passé colonial français et Tamoul.

Pondichéry a une ambiance et un charme uniques, tout-à-fait différents du reste de l’Inde. Ex-colonie française, elle est aujourd’hui une union territoriale d’Inde qui se trouve à 160km de Chennai (Madras), 100km de Mahābalipuram le long de la côte de Coromandel dans le golfe du Bengale. Promenez-vous en cyclo-pousse ou à pied à travers de charmantes rues aux noms évocateurs, où l’on admire de très beaux exemples d’architecture coloniale.

Perdez-vous dans son « vieux marché », situé à l’angle de Nehru Street & Mahatma Gandhi Road. Sentez les odeurs surprenantes du marché aux poissons, des fruits & légumes, des fleurs ; achetez du café ou du thé au « The Lakshmi Coffee » ; allez manger à « Energy Home », une cuisine surprenante et absolument délicieuse, 35a, Chetty street. Visitez l’Ashram de Sri Aurobindo et bien sûr Auroville. Prenez un petit déjeuner à la française chez « Baker Street » 123, Bussy Street, ou à l’indienne dans une maison à l’architecture tamoule traditionnelle chez « Maison Perumal », 44 Perumal Koil Street : dosai, idly, kalapam et uthappam, de 7h30 à 10h.

Pondichéry se trouve à 100 km de Mahābalipuram, soit 2h de bus ou 1h1/2 de voiture.

Gingee

Une excursion à Gingee, un site hors des circuits touristiques, comme abandonné. Quatre anciens forts perchés sur plusieurs collines, situé dans un paysage granitique extraordinaire au milieu des rizières et d’une végétation sauvage peuplée de singes. A voir absolument, ambiance Rudyard Kipling ou Indiana Jones, bon pour la forme !

 

Temple de Venkataram, l’endroit est très agréable, pelouse verte entretenue. Au milieu de ce qui ressemble à un petit parc, se dresse un temple abandonné, vieux de 500 ans, avec un millier de colonnes.

Dans l’Inner Fort, au pied de la citadelle, nous pouvons observer divers vestiges qui sont éparpillés sur le site, comme le palais des mariages à six étages. Monter au sommet de la montagne est une expérience inoubliable, paysage sublime comme récompense.

 

Voir le gigantesque bassin aux éléphants, très impressionnant et les arbres centenaires d’une circonférence monumentale

Visiter l’autre colline et son fort de Krishnagiri. Amoureux de la grimpette, vous serez servis, les marches sont hautes, et se transforment parfois en de simples dalles qu’il faut enjamber, montée exténuante sous un soleil de plomb, sans aucun aménagement. Mais la vue est incroyable, magnifique etc. C’est un point de vue à 360° sur les environs. Tout simplement génial…

Au sommet, encore des colonnades, une sorte de mini-acropole et un temple. Et beaucoup de singes!

Attention, il fait chaud et c’est haut, avoir de l’eau avec soi. Prévoir deux ou trois jours pour tout voir.

Se trouve à 70 kilomètres à l’ouest de Pondichéry (1h20 de voiture)
Se situe à 123 km au sud Ouest de Mahābalipuram, (2h de voiture)

Visiter l’entreprise de fabrication des célèbres motos Royal Enfield

A l’époque de la production de masse, une ROYAL ENFIELD est une denrée rare. C’est une moto à l’ancienne, amoureusement assemblée à la main, développée avec maîtrise et conçue d’une manière telle que chaque modèle est une pièce unique. A l’origine, fabriquée au Royaume-Uni, mais maintenant confectionnées au sud de l’Inde. Sa ligne intemporelle et sa splendide mécanique sont autant d’éléments qui ont permis à cette marque de prospérer dans la banlieue de Chennai. Le film, « Handcrafted In Chennai », est un hommage aux personnes qui fabriquent les Enfield bien aimées …

 

SITUATION : L’entreprise de fabrication est située à Thiruvottiyur, au nord de Chennai.

QUAND : Uniquement, le deuxième et quatrième samedi de chaque mois.

HORAIRE : Le tour d’usine commence à 09h 15, suivi d’un « briefing » à 09h 30. La visite de l’usine commence à 10h 15.

PRIX : Actuellement, 600 INR / pers. Donnez quelque chose à la personne qui vous sert de « Guide »

INSCRIPTION : Les demandes sont nombreuses, donc s’inscrire d’avance. http://royalenfield.com/aboutus/factory-tour/

Vidéo à voir :

 

Site Web :

A deux heure 30 de voiture de Mahābalipuram