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Professeur de yoga Marie Wittock

Le Yoga Sivananda est une forme traditionnelle d’ Haṭha Yoga du Nord de l’Inde, qui comprend deux exercices de respiration, 12 postures principales et des épisodes de relaxation. La séquence est toujours la même, sur un rythme calme et progressif. La régularité des postures vous invite à une plus grande maîtrise de celles-ci, ainsi qu’à une nette évolution de votre pratique. L’attention est mise sur la respiration et la relaxation, afin de détendre le psychique et le corps, d’aller plus en profondeur dans chaque posture et d’entrer en méditation. Ce type de Yoga s’adresse à tous niveaux. Un cours Sivananda dure 1h30.

Ses passions pour le yoga et la cuisine ont toujours guidé Marie : le yoga est ce qui a d’abord éveillé en elle l’appétit d’une meilleure nutrition. Après avoir vécu 3 mois dans un ashram, son quotidien bascula complètement ! Indépendamment des méditations journalières et d’une pratique régulière des postures, l’alimentation saine (végétarienne) est un aspect de la vie yogique qu’elle put découvrir. Ses intérêts pour la philosophie du Yoga et la santé du corps et de l’esprit, l’encouragèrent à poursuivre un bachelier en philosophie à l’Université Libre de Bruxelles (2016).

Marie enseigne le yoga depuis 2013 et ne cesse d’enrichir sa pratique et ses connaissances par divers apprentissages. Elle suit actuellement une formation de professeur de yoga en Ashtanga Yoga, auprès de Jean-Claude Garnier.

Marie Wittock – La Meilleure Part

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Le sanskrit, ses significations, l’écriture des Dieux

Une approche du Sanskrit « devanagari » (l’écriture des dieux), est fondamentale pour ceux qui désirent étudier la culture indienne et les disciplines lui appartenant comme l’enseignement du Yoga.

Par exemple : le  Yoga et de l’Āyurveda utilisent des termes en « sanskrit ».

Les postures, les placements et les positionnements corporels du yoga sont tous écrits en sanskrit

Généralement, ce sont des préfixes qui sont utilisés pour plusieurs postures dans le but d’en expliquer une variation, une direction, un sens.

  • Ardha, signifie « demi », « latéral »
  • Adho, signifie « vers le bas »
  • Baddha, signifie « lié »
  • Parivrtta, signifie « retourné » ou « en torsion »
  • Supta, signifie « renversé »
  • Urdhva, signifie « vers le haut »
  • Utthita, signifie « étiré »
  • Etc.

Connaître la prononciation et le sens du mot vous aide à comprend le symbolisme, les concepts spirituels et philosophiques.

Le sanskrit n’est pas seulement une langue sacrée, elle est aussi vibration, force.

« Le sanskrit a donc en propre la puissance transcendante »
et, à ce titre, il est « l’instrument technique du rite d’accomplissement de la présence et de l’action de Dieu »
 

P.-S. Filliozat

Pierre-Sylvain Filliozat

Pierre-Sylvain Filliozat

Avoir une connaissance du sanskrit permet d’évoluer dans votre pratique philosophique et posturale

« Le rapport à la langue originelle nous permet donc de nous repérer dans le temps présent et de jeter des balises pour l’avenir. Face au développement sauvage du yoga contemporain, il est bon de tracer des chemins sûrs dans la jungle des mots et des images et de mondialiser correctement la science yoguique. L’utilisation du sanscrit demeure la clé de la transmission. Elle est à l’ordre du jour. Il ne s’agit pas d’un retour rigide à la tradition. Bien plutôt d’une ferme assise pour servir la sagesse et en perpétuer la profondeur… »
Micheline Flak

 

A lire pour aller plus loin :

  • Le Sanskrit, souffle et lumière : voyage au cœur de la langue sacrée de l’Inde, par Colette POGGI, aux éditions ALMORA
  • Le sanskrit, par P.-S. Filliozat, (Que sais-je ?, 1416), Paris, aux éditions PUF, 1992.
Colette Poggi

Colette Poggi

La position du regard dans les postures de Yoga (Drishti)

Dans la pratique de l’Aṣṭāṅgayoga, les yeux sont ouverts. Comme lorsque l’on conduit un véhicule, que ce soit une voiture, une moto ou une bicyclette on regarde la route dans la direction où l’on va, autrement… c’est l’accident.

Le regard, dans l’Ashtanga Yoga c’est le chemin vers la plénitude…

«Oh yoguin, ne pratique pas les āsana(s) sans dhristi…»

Vāmana Ṛṣi Yoga Korunta

Drishti, c’est la concentration du regard sur un lieu du corps pendant l’exécution d’une posture lorsque celle-ci est maintenue pendant plusieurs respirations.

Les bienfaits de Drishti dans la pratique posturale

  1. Développe la concentration
  2. Améliore la direction aux flux nerveux
  3. Donne du mouvement aux tissus conjonctifs (tissus qui enveloppent nos muscles, appelés aussi fascias)

Le premier verset (sloka) du Yoga Korunta cite les 9 drishti :

  1. La pointe du nez « Nasagrai »
  2. Entre les deux yeux (3ème œil)   « Nétriore ma diai »
  3. Le nombril « Nabit chakaam staté wad chã »
  4. Le milieu de la main « Hastha grai »
  5. Le milieu du pied « Padãyour grai »
  6. Un point situé à l’horizontal à droite  « Parsvai yur ho béyur hãpi »
  7. Un point situé à l’horizontal à gauche « Parsvai yur ho béyur hãpi »
  8. Les pouces, mains jointes en prière « Angusta ma diai »
  9. Regarder le ciel à la verticale des yeux « Urdhva drishti hi »

 » Le yoguin fixant son énergie visuelle entre les deux sourcils, égalisant les inspirations et expirations qui cheminent à l’intérieur du nez, maître de ses facultés sensibles, de ses facultés mentales et intellectuelles, le Sage tendu vers la délivrance, sa fin ultime, est dépris du désir, de la crainte et de la colère; il est libéré à jamais. »
Bhagavad Gītā, V,22/28