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Tiruvannāmalai, célèbre lieu de pèlerinage

Célèbre lieu de pèlerinage, la ville est réputé pour son grand Temple d’Annamalaiyar du 9ème siècle, dédié à Shiva, sa légendaire colline sacrée d’Arunachala qui est un lieu saint, et aussi par la présence de l’ashram de Sri Ramana Maharshi, considéré comme l’un des plus grands sages et mystiques de l’Inde du XXe siècle.

Tiruvannamalai, Annamalaiyar Temple

Tiruvannamalai, Annamalaiyar Temple

  • Le temple, l’un des plus grand de Inde a une superficie de 10 hectares, est entouré d’un mur d’enceinte, orné de quatre tours monumentales servant d’entrée au sanctuaire (appelé Gopuram) magnifiquement décoré avec des milliers de sculptures peintes riches en couleurs. Son architecture est caractéristique de l’époque Chola au IXème siècle. Le Gopura de l’Est est l’un des plus grands de l’Inde avec ses 66 mètres de hauteur. La salle aux mille piliers est magnifique, le temple déborde de vie avec six rituels quotidiens de 5h30 à 10h, douze festivals annuels dont le plus célèbre est le Karthikai Deepam, le jour de la pleine lune entre Novembre et Décembre; trois millions de pèlerins sont présents. Au sommet de la colline d’Arunachala, un gigantesque feu est allumé en l’honneur de Shiva, visible sur plusieurs km.
  • La colline sacrée d’Arunachala, appelée aussi Arunagiri, Annamalai Hill, est l’un des cinq lieux saints importants shivaïtes de l’Inde du Sud. Shiva s’y serait manifesté sous la forme d’une colonne de lumière. De nombreux saints et sages se sont établis sur sa colline ou dans les grottes, comme Sri Ramana Maharshi qui y vécut de 1899 à1916.

« Arunachala est vraiment un lieu saint. De tous les lieux saints, Arunachala est le plus sacré. C’est le cœur du monde. il est Shiva lui-même. C’est le cœur secret et sacré de Shiva. En ce lieu il réside à jamais sous la forme du glorieux  Mont Arunachala. » Extrait de : Sri Arunachala Mahatmyam – Skanda Purana.

Au pied de la colline sacrée d’Arunachala se trouve l’Ashram de Sri Ramana Maharshi. Ramana Maharshi est l’un des plus grands sages et maîtres spirituels de l’Inde moderne, il est né en décembre 1879 et décédé le 14 avril 1950. Il est venu pour transmettre l’ancienne Sagesse de l’Advaita-Vedanta sous une forme nouvelle, simple et claire, basée sur sa propre expérience, et il a rendu accessible à l’homme d’aujourd’hui, la voie de la connaissance (Jnana-Marga). Selon son enseignement, seul le Soi, la pure conscience, doit-être trouvé grâce à cette question incessante du « Qui-suis-je ? », « Vous êtes Cela en cet instant même ».

« Au milieu de la caverne du cœur,
en forme de Moi, en forme de Soi,
unique et solitaire,
tout droit de soi à soi
le Brahman resplendit !
Pénètre toi-même en ce dedans,
ta pensée perçant jusqu’à sa source,
ton esprit plongé en soi,
souffle et sens au tréfonds recueillis,
tout de toi en toi fixé,
et là, simplement, sois! »
Sri Ramana Maharshi

Tiruvannamalai est situé à 163 km de Mahabalipuram, 3 h en voiture, environ 5h de trajet en bus, (allez d’abord à Chengalpath, puis changez de bus pour Tiruvannamalai).

En dehors des bienfaits de l’Ashtanga Yoga, que faire à l’île d’Andros ?

Andros fait partie de l’archipel des Cyclades. C’est une île vaste, fertile et montagneuse. Chose rare dans les îles grecques, elle possède un grand nombre de sources et de torrents. Certaines vallées sont par conséquence très vertes. Les sentiers de l’île permettent des ballades entre les vignes et les arbres fruitiers. L’architecture est aussi très différente des autres îles : de grandes maisons néoclassiques aux toits couverts de tuiles. Andros est épargnée par le tourisme de masse. Elle attire surtout de riches Athéniens.

Andros est un paradis pour les amoureux de la nature et les randonneurs. Un réseau bien développé de sentiers permet de sillonner l’île.

Nos hôtes Sophia & Dimitri, très accueillants, vous proposeront de nombreuses possibilités d’excursions.

A voir absolument :

Le village de Chora, les plages de la côte ouest, le monastère d’Agios Nicolaos et celui de Panachrantou, ces nombreux villages pittoresques et charmants nous séduisent avec leur labyrinthe d’étroites rues dallées, en plus d’un soleil merveilleux.

Andros Island, merveilleuse plage

Andros Island, merveilleuse plage

La plage :

Le sable est agréable, la mer transparente et plutôt tranquille. Coté baignade, il y a donc ce qu’il faut mais à Pâques l’’eau est un peu fraîche !

Abandonnez-vous aux bienfaits de la pratique de l’Ashtanga Yoga, au bleu de la mer Egée avec ses eaux cristallines, aux randonnées, aux consultations d’ostéopathie, aux massages, aux rencontres avec les pratiquants du yoga, au repos, à la lecture, à la nage ou restez sur la plage à ne rien faire !

Pongal rice salé

Ingrédients :

  • Grains de poivre ( +/- 1 cuillères à soupe)
  • Cumin (idem)
  • 2 verres de riz
  • 5 verres d’eau
  • Noix de cajou (pas beaucoup)
  • Huile spéciale Vanaspati (mélange de plusieurs huiles et condiments)

Préparation :

  1. Chauffer un peu d’huile dans casserole à pression et y ajouter grains de poivre et de cumin
  2. Ajouter 5 verres d’eau
  3. Ajouter 2 verres de riz bien lavé

4 .Cuire jusqu’à 5 sifflements c’est-à-dire que le riz doit être très cuit

  1. Faire revenir le noix de cajou un peu concassés dans un peu d’huile spéciale
  2. Quand le riz est cuit ajouter les noix de cajous

Se mange avec du coconut chutney

LEMON RICE (3 à 4 personnes)

Une casserole à pression

Ingrédients :

  • Riz (bien lavé), 2 verres
  • Eau, 3 verres
  • 1 citron
  • Dal, une poignée
  • Blackgram, 1 poignée
  • 3 Chili séchés (rouges) les ouvrir
  • ½ cuillère à café de tumeric
  • Graines de moutarde
  • Feuilles de curry

Préparation :

  1. Mettre eau et riz dans casserole à pression, faire cuire jusqu’à un sifflement, éteindre et laisser.
  1. Rouler le citron sur une surface dure pour « faire sortir le jus », le couper en deux et presser pour récolter le jus dans un bol. Ajouter une cuillère à café de curcuma.
  1. Chauffer de l’huile dans une poêle, y ajouter :
  • Le chili et faire revenir
  • Les feuilles de curry
  • Les graines de moutarde
  • Le dal et le blackgram

Faire cuire 5 à 10 minutes, puis ajouter

  • Le jus de citron et un peu d’eau
  • Du sel

Eteindre sous la poêle

  1. Ouvrir la casserole à pression et mélanger le riz cuit avec la sauce

Coconut rice

Ingrédients :

  • 1 verre de riz
  • 1 verre ½ d’eau
  • 1/3 à ½ de la chaire d’une noix de coco, coupé en petits dés
  • Dal
  • Blackgram
  • 1 oignon
  • Feuilles de curry
  • Graines de moutarde
  • 2 chilis secs (rouges)

Préparation :

  1. Mettre dans casserole à pression riz et eau, chauffer, arrêter au 1er sifflement, laisser refroidir.
  1. Moudre la noix de coco au mixer en y ajoutant un peu d’eau pour avoir une consistance quasi liquide.
  1. Chauffer huile dans poêle, et ajouter dans l’ordre :
  • graines de moutarde
  • feuilles de moutarde
  • dal + blackgram
  • oignon
  • les 2 chilis ouverts
  • la noix de coco mixée
  1. Ajouter le riz cuit au mélange
  1. Saler

Raïta au yaourt

Ingrédients : 

  • Concombre pelé et râpé 250ml (soit une tasse)
  • Curd (yaourt nature) 250 ml (soit une tasse)
  • Oignon 1 (coupé finement)
  • Coriandre fraîche 60 ml (1/4 de tasse)
  • Menthe fraîche 30ml (2 c. à soupe)
  • Cumin en poudre 1 ml (1/4 c. à thé)
  • Sel 1 c. à thé

Préparation :

  1. Dans une passoire, placer le concombre râpé avec le sel et laissez égoutter 20′. Rincer et égoutter de nouveau.
  2. Couper un oignon en très petits morceaux, hacher finement la coriandre fraîche et la menthe fraîche, mélanger le tout au yaourt, rajouter un peu de sel et de cumin
  3. Mélanger le concombre et la sauce ensemble.

Vegetable sambal (pour 2 à 3 personnes)

Première partie :

Ingrédients :

  • 50gr de dal
  • 1 oignon
  • 1 tomate
  • 1 chili
  • 4 à 5 gousses d’ail
  • 1 grand verre d’eau

Mettre le tout dans la casserole à pression, faire bouillir, arrêter après 3 sifflements

Deuxième partie :

Ingrédients :

  • 1 drumstick
  • 1 aubergine
  • 1 paquet de petits pois
  • 1 carotte
  • 4/5 haricots verts
  • ½ oignon coupé
  • 2 gousses d’ail
  • Graines de moutarde
  • Feuilles de curry
  • Huile de tournesol
  • puli
  • Sambal powder
  • Tumeric
  • eau
  1. Laver et couper les légumes (en morceaux un peu plus gros que pour les currys.
  2. Chauffer l’huile de tournesol dans la poêle et ajouter dans l’ordre :
  • Graines de moutarde
  • Feuilles de curry
  • Le ½ oignon coupé
  • Les 2 gousses d’ail
  • Les légumes lavés
  1. Cuire 5 minutes

 

Troisième partie :

  1. Enlever et GARDER l’eau de ce qui a été cuit à la casserole à pression
  2. Ajouter dans l’eau de cuisson un morceau de puli
  3. Mélanger le contenu de la casserole à pression (dont on a enlevé l’eau)et le rajouter au contenu de la poêle.
  4. Rajouter un peu de l’eau de cuisson préservé (pas le puli)
  5. Ajouter du tumeric
  6. Ajouter mix pour Sambal (1/2 paquet de sambal powder)
  7. Ajouter ½ verre d’eau à l’eau de cuisson qui reste et malaxer le puli dedans, puis jeter le puli.
  8. Ajouter cette eau au reste.
  9. saler

Associations professionnelles pour professeurs de Yoga

On distingue de nombreuses associations professionnelles : 

  • La Fédération Nationale des Enseignants du Yoga,
  • L’Union Nationale du Yoga (UNY),

Syndicats National des Enseignants du Yoga (SNEY)

Ainsi que de nombreuses Fédérations de Yoga :

« Le professeur de yoga restera « l’instrument » privilégié de la transmission de cette technique millénaire. D’où l’importance que revêt la qualité « d’être » du professeur de Yoga, de sa formation personnelle ; ainsi que l’immense responsabilité qui incombe à ceux qui ont la charge de former ces enseignants qui apportent ce qu’ils ont appris et plus encore, transmettent ce qu’ils sont »

André Van LYSEBETH

A propos de la Formation de professeur d’Ashtanga Yoga

Message de R. Sharath (petit-fils de Guruji)

« Dans ce monde moderne, tout est instantané. Personne n’a de patience. Tout le monde veut avoir tout le plus rapidement possible. C’est également devenu vrai pour le Yoga.  Dans de nombreux endroits, vous pouvez être certifié enseignant en 15 jours ou un mois. Toute personne arrivant en Inde pense : « Oh, je suis ici pour un mois, je devrais pouvoir obtenir un certificat d’études ». Nous recevons beaucoup d’appels téléphoniques. La semaine dernière, trois appels : un de Delhi, un d’Angleterre et un autre d’Amérique. Immédiatement ils demandent « Oh, donnez-vous des formations pour enseignants ? ». Le Yoga prend de l’ampleur mais devient fou également. Ce n’est pas le Yoga qui devient fou mais les gens qui en font quelque chose de fou.  Ils ne comprennent pas le sens du Yoga, la pureté du Yoga. Un professeur de Yoga devrait toujours maintenir la pureté de la pratique.

Vous savez, quand j’étais enfant, chaque fois que je voyais un chinois ou un japonais, je pensais qu’ils connaissaient le Karaté. Nous avions l’habitude de nous tenir à l’écart car nous pensions qu’ils connaissaient le Karaté, et ce, parce que nous avions vu « Enter the Dragon », le film de Bruce Lee. A l’époque il n’y avait pas de télévision, le seul divertissement était d’aller au cinéma pour regarder un film. Nous avons donc regardé ce film et pensions que chaque chinois ou japonais connaissait les arts martiaux.il pouvait donc nous battre et nous restions à l’écart. Aujourd’hui la même chose se passe avec le Yoga. Quiconque ressemblant à un indien et qui porte un saffron ou un lungi (habit traditionnel du sud de l’inde) devient un yogi. De nombreux yogi émergent un peu partout. Je dis cela parce que pour pratiquer le yoga, le choix du professeur est très important. Un professeur qui peut vous guider correctement, qui sait, qui pratique depuis de nombreuses années et qui émane d’une lignée de professeur. Ceci est très important.

Bhagavad-Gîta, «Le chant du Bienheureux »

Bhagavad-Gîta, «Le chant du Bienheureux »

Sharath, citations venant de la BhagavadGītā, (Ch 4, vs 1 – 2)

imam vivasvate yogaṃ proktavanahamavyayam vivasvanmanave praha manuriksvakave-bravit evam paramparapraptamimam rajarsayo viduḥ sa kaleneha mahata yogo nastah parantapa

La BhagavadGītā est un très grand et très beau livre. Il dit tout sur la pratique du yoga en dix-huit chapitres. Comment apprendre le yoga par le paramparā. Le paramparā est l’apprentissage via une lignée. Comme Krishnamacharya a appris de Ramamohan Brahmachari. Comme Pattabhi Jois a appris de Krishnamacharya. Vous savez, il s’agit d’une transmission, il ne s’agit pas d’une cabine téléphonique que vous ouvrez. Chaque rue a une cabine téléphonique. Pour un sādhaka (pratiquant) correct, il est important que sādhanā (la pratique) soit transmise d’un professeur à ses élèves. Pour qu’un professeur puisse transmettre la connaissance à ses élèves, il a d’abord à apprendre durant de nombreuses années. Il doit expérimenter en lui-même. Alors seulement il lui sera possible de transmettre la bonne méthode à ses étudiants.

Il existe aujourd’hui tellement de vidéos sur You-tube, qu’il est très difficile de différencier ce qui est du cirque de ce qui est du Yoga. Tous les yogas fous. Tous les types de Yoga stupides. Pour un rien ils se proclament Yoga, Yoga nu ! Quel est ce non-sens ? Kookoo yoga, « Hot » yoga, qu’est-ce le « Hot » yoga ? Yoga chaud, Bang yoga. Tous ces yoga(s) fous, tout devient yoga. Mais il est de notre devoir en tant que pratiquant du yoga – certains d’entre vous enseignent également – de conserver la pureté. Si nous ne conservons pas la pureté en nous, d’ici dix ou quinze ans, le yoga aura un sens différent. Le yoga est décrit de différentes façons :

  1. Union, l’union de jivātman ou âme individuelle, lorsqu’elle se connecte ou rejoint l’âme suprême, s’appelle « yoga »
  2. Le Yoga est le chemin de la libération (mokṣa)
  3. La libération elle-même est appelée « Yoga »

Il y a donc différentes définitions du Yoga, et il peut être expérimenté de différentes façons. Une fois que vous devenez Un avec le Tout, cela devient Yoga. C’est cette union que nous appelons Yoga. Donc pour le Yoga, pour pratiquer le Yoga, sādhanā (la pratique) est très importante. Si vous pratiquez un an, deux ans, trois ans vous n’atteindrez pas la profondeur du Yoga. Si vous souhaitez aller plus en profondeur… si vous vous contentez de naviguer sur la mer, cela ne s’arrêtera jamais et vous vous ennuierez. Vous vous ennuierez et vous n’apprendrez rien. Une fois que vous plongez dans la mer, une fois que vous vous enfoncez dans les profondeurs de la mer alors vous pourrez voir sa beauté… Dès que vous entrerez plus à fond dans votre pratique, vous pourrez expérimenter tellement de bonnes choses. Différentes choses, que notre pratique peut nous apporter. Cela ne peut être expérimenté que si nous avons de la dévotion, du dévouement, de la discipline et de la détermination. Les 4 D. Ils sont très importants dans notre pratique. Vous savez, les Yogis ont une vie disciplinée. Pourquoi avons-nous une vie disciplinée ? Car notre esprit ne devrait pas être « Cancala ». Cancala signifie distrait. Si je vais à une fête tard… Je vais vous dire, par exemple, tous les jours je me lève à 01 heure du matin pour pratiquer, un jour je m’ennuie et je vais à une fête… J’y vais et j’ai un conflit avec quelqu’un… Alors mon esprit devient distrait. Le jour suivant je me demande « Oh pourquoi ai-je fait cela ? » Nous ne voulons pas créer les circonstances qui nous amènent à faire ces choses… Après quinze jours je pense « Oh pourquoi ai-je fait cela ? ». Mais l’esprit du yogi, par la pratique quotidienne, jour après jour, devient plus fort en vous. Votre esprit ne reste pas assis tranquille, Il réfléchit à ce qu’est le Yoga. Ce genre de pensées devrait émerger en vous. Qu’est-ce qu’ ahiṃsā (non-violence), qu’est-ce que satya (vérité) ? Ce genre de pensées devraient émerger en vous lorsque vous pratiquer les āsana(s).

Lorsque vous pratiquez le Yoga ce genre de pensées devrait émerger en vous. A un moment elles émergent automatiquement en vous, vous commencez à penser « Oh ahimsa ». Lorsque la non-violence émerge, en tant que pratiquant, je dois la suivre et si je la suis, il n’y aura pas de conflits. Il en va de même pour chaque yama, niyama, les 10 branches (les 5 observances morale & les 5 discipline morale) supérieures se développent puissamment en nous, de plus en plus fort, alors nous avons une meilleure compréhension de notre pratique. Si nous pratiquons les asana(s) sans penser à quoique ce soit, sans avoir ce genre de pensées, cela devient juste un travail corporel comme de la gym ou soulever des poids. Quel en est l’intérêt ? Quel est l’intérêt d’un beau corps si nous n’avons pas un cœur bon ? Sans un cœur bon, la bonne pensée n’a pas d’utilité.

Donc cet āsana est le fondement de notre pratique spirituelle. Pour construire un édifice spirituel la Fondation doit d’abord être juste. Ainsi dès que vous n’êtes plus troublé par cette multitude de choses, vous n’avez plus que Pureté en vous. N’est-ce pas ? C’est cela la transformation, elle vient avec le temps si vous pratiquez avec dévouement et dévotion. « Sraddhavam labhate jnanam » – sradda– Qui a de la dévotion, de la foi en sa pratique peut atteindre la connaissance et peut prendre conscience de la pureté de notre pratique. Si vous êtes très ignorant, vous pourrez pratiquer vingt-cinq, trente ans même, sans réaliser de quoi il s’agit. Cela se limitera au physique.

Dès que vous réalisez cela, la transformation qui essaye d’advenir en vous donnera un beau sens à votre pratique. C’est un développement qui devrait advenir lentement… Lorsque nous naissons, nous fabriquons ce corps, lentement nous grandissons avec notre corps. Ainsi lorsque nous sommes bébé nous ignorons beaucoup de choses…lorsque nous sommes enfants tout est imagination. N’est-ce pas ? Tout est fantaisie lorsque nous sommes enfants. Le Yoga également démarre comme cela…mais comme vous grandissez et devenez plus sage dans votre pratique, son sens change également…Au début le Yoga n’est pas suffisamment sagesse.

Comme vous allez plus en profondeur, la pratique devient plus profonde, plus sage. Comme une plante dans le sol qui doit être nourrie correctement pour pousser. Si vous nourrissez la plante correctement, elle grandira et une fleur viendra. Si vous ne nourrissez pas les racines alors la fleur ne pourra éclore. Il en va de même pour les āsana(s), yama et nyama sont la nourriture dont notre esprit a besoin. Pratiqué comme cela, alors le Yoga grandira et fleurira en nous. C’est pour cela que ceci n’arrive pas si facilement. Pour obtenir quelque chose vous devez lâcher autre chose – ici vous laissez toutes les mauvaises choses – il y a beaucoup de choses à sacrifier… C’est cela que j’ai appris. De qui ?… Ma source d’inspiration est mon grand-père (Guruji). Chaque jour à 03h30 il psalmodiait, à 4h00 il était prêt à donner sa classe. J’ai appris en le regardant et en l’assistant durant des années.

La relation entre un guru et Siṣya est comme une relation père-fils. La même relation existait entre Krishnamacharya et Pattabhi Jois et un autre étudiant Mahadeva Bhat (camarade d’étude de Guruji). Guruji pratiquait le matin et passait à la théorie à midi chaque jour avec Krishnamacharya. De cette manière seulement le savoir peut être transmis aux étudiants. En ce monde de l’instantané plus personne n’a la patience. Tout ce qu’ils veulent c’est un morceau de papier – qu’est-ce qu’un morceau de papier, ça n’a pas d’utilité… Le vrai pratiquant de Yoga n’a cure d’être certifié. Le Yoga continue à advenir en lui et devient de plus en plus fort en lui. Je dis cela car beaucoup de personnes ont une opinion différente, une image différente du Yoga. Si vous êtes capable de sauter en arrière alors vous êtes un Yogi ! Qui peut se tenir sur les mains est un grand Yogi… Nous devons améliorer notre connaissance, notre connaissance de Yogi, notre connaissance spirituelle. Dès que nous améliorons cela en nous, nous essayons de devenir des yogi(s). De nos jours tout le monde écrit « yogi(s), yogini(s), nous donnons une soirée, venez ». Les Yogi(s) et yogini(s) ne vont jamais aux soirées…les yogi(s) veulent être silencieux, s’asseoir, être calme et pratiquer. Nous essayons toujours de devenir des yogis, des yogini(s). Toujours nous essayons d’aller dans cette direction mais nous ne l’atteignons pas encore. Certains sont très loin, d’autres plus avant. Une fois que nous avons été illuminés nous avons atteint le but. Ce que nous faisons dans cette vie continue dans la suivante ».

R. Sharath Jois

Bijni curry (aubergines)

Ingrédients :

  • 6 petites aubergines
  • 3 oignons
  • 3 tomates (petites)
  • Feuilles de curry
  • Graines de moutarde
  • Chili en poudre
  • Tumeric
  • Huile (de tournesol dit Raji)

Préparation :

  1. Couper les aubergines en morceaux allongés et les laver
  2. Emincer les oignons
  3. Chauffer l’huile dans la poêle et ajouter dans l’ordre :
  • Graines de moutarde
  • Feuilles de curry
  • Oignon
  • Tomates
  • Aubergines
  • Chili powder
  • tumeric